La fatigue sexuelle : quelques conseils Photo Kiosque amour Peynet – Quelles sont ses caractéristiques ? Un bref aperçu de ce qu’il faut savoir par le Dr JL Dervaux. La fatigue sexuelle, quel que soit le sexe concerné, peut être rapportée à une fatigue physique, psychologique ou combinée, ce qui en fait une fatigue « à part », survenant dans un contexte bien particulier. Non prise en charge, elle peut aboutir à une impuissance ou à une frigidité confirmée. Douleur au moment de l’acte sexuel et absence d’orgasme d’un côté, éjaculation précoce et impuissance temporaire de l’autre, aboutissent à un manque de satisfaction sexuelle et à une frustration. On peut distinguer, deux tableaux : – L’absence de désir sexuel « je n’ai pas envie » avec son absence des signes de préparation à l’acte chez l’homme comme chez la femme, pouvant être lié à une fatigue physique portant plus vers le repos ou une fatigue psychologique incluant la lassitude du ou de la partenaire. – L’impossibilité ou la difficulté à matérialiser un désir existant représente le deuxième tableau « je voudrais bien, mais je ne peux pas » qui peut lui aussi relever d’une évidente fatigue physique, mais aussi d’une fatigue psychologique de type moral : doute, incertitude, rappel des échecs précédents, etc. Adoptez la bonne prise en charge Consigne : un bon entretien… mais pas d’excès ! – En cas de fatigue avérée : Savoir reconnaître et assumer cette fatigue. Avant tout, le repos, quelles que soient ses modalités. Avoir recours, si besoin, aux médecines naturelles en sachant qu’elles ne remplacent le repos en aucun cas. – Pour éviter l’apparition de cette fatigue : Pas de doping psychologique et d’esprit de compétition ; pas de sexe pour le sexe, sans aucun « support affectif ». – Sur le plan de la fatigue physique : une vie sexuelle réglée est indissociable des autres règles d’hygiène de vie : diététique, repos, exercice physique, éviction des toxiques (tabac, alcool, médicaments, etc.) – Sur le plan de la fatigue psychologique : il faut aussi savoir dédramatiser une « panne sexuelle » afin d’éviter que ne se crée un cercle vicieux de l’échec, avec ses conséquences difficilement réversibles à long terme. En définitive, il faut dire que si le sexe n’est plus tabou, il n’est pas tout puissant pour autant ; adopter ce point de vue pourra permettre d’éviter de se fourvoyer dans des voies génératrices de fatigue sexuelle. Dr JL Dervaux Ouvrage de référence : « Ces hormones qui rythment notre vie. » ; Dangles.