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Un puissant anti-oxydant et anti-vieillissant: le pycnogénol

Les écorces d’arbres sont reconnues comme salvatrices depuis toujours. Dans les anciennes traditions du Grand Nord, les populations considéraient l’écorce de pin comme une merveilleuse usine à vitamines. L’écorce était séchée et réduite en une sorte de farine dont on faisait un pain d’écorce. Généralement, l’écorce était séchée et réduite.

Image par Pixabay –

Ainsi, en Finlande, durant les famines de 1601 à 1602, le pain d’écorce devint la denrée de base. Ce fut encore le cas en 1867, 1868 et 1918 et là parfois le pain d’écorce fut la seule source alimentaire disponible.
Ainsi, dans le Grand Nord, la population considérait l’écorce du pin comme « la banane du Nord », du fait de sa teneur en nutriments, équilibrée et non toxique.
Une écorce thérapeutique est celle du saule. La plupart des gens ignorent que l’aspirine fut tirée de l’écorce de saule, il y a plus de cent ans. Le saule trouvait son emploi en cas de douleurs, de fièvres et d’inflammations.


Comme écorce, on trouve aussi celle du lapacho mais aussi de l’aubier de tilleul sauvage du Roussillon.
Les Indiens du Grand Nord Canadien savaient bien des choses sur l’emploi des écorces d’arbres.

L’usage ayant le plus grand intérêt historique dans la chronique des soins naturistes est celui qu’en ont fait les Indiens d’Amérique du Nord dans le traitement du scorbut.

En 1535, l’expédition de Jacques Cartier se trouva prisonnière des glaces dans la baie d’Hudson et dut faire escale dans les villages Nord Amérindiens de Stadacona et Hochelaga. Comme ils durent y passer la totalité de l’hiver, ils épuisèrent leurs réserves en denrées fraîches. Les hommes de l’expédition développèrent bientôt le scorbut, maladie due à une carence en vitamine C. Le scorbut avait ainsi déjà tué 25 membres de l’expédition et 50 autres étaient très sérieusement atteints quand Jacques Cartier sympathisa avec un amérindien, le chef Domagaia.

Le chef prépara une décoction tirée d’un arbre décrit comme un conifère que l’on pense être un pin. L’écorce et les aiguilles étaient bouillies pour en faire un thé que l’on prenait plusieurs fois dans la journée. Tous les hommes furent guéris en une à deux semaines de traitement.
Ce thé fut efficace car il contenait tout à la fois des traces de vitamine C et une grande quantité de bio flavonoïdes qui stoppèrent les saignements des gencives tout en renforçant tissus et vaisseaux sanguins.

Le scorbut vaincu par les aiguilles et écorces de pin

Le scorbut arrive quand il n’y a pas suffisamment de vitamine C pour élaborer le collagène, la protéine essentielle pour la santé des capillaires et de la peau. A défaut de collagène suffisant pour former la substance fondamentale qui comble les espaces entre les cellules dans les parois capillaires, les capillaires ont de telles fuites qu’ils saignent.

Les symptômes du scorbut commencent avec des douleurs musculaires et une grande fatigue qui conduit à l’épuisement général sans qu’aucun effort ne soit déployé. Les articulations font mal et même un exercice mineur provoque l’épuisement total. La peau devient jaunâtre et terne. Une profonde prostration s’installe, les gencives saignent et les dents tombent. Après seulement quelques semaines, l’hémorragie interne est telle qu’elle conduit aux insuffisances pulmonaires et rénales qui provoquent la mort.

Jacques Cartier fit le récit, dans ses « voyages aux Canada » publié en 1545, de cet « exploit thérapeutique » avec l’usage incroyable de cette écorce de pin.

Genèse d’une grande découverte

Les chercheurs qui eurent vent des récits concernant la guérison des explorateurs de cette expédition furent intrigués et voulurent découvrir comment et pourquoi un extrait d’écorce les avaient guéris.

Celui qui fut le grand initiateur de cette découverte est un chimiste français de Bordeaux, Jacques Masquelier, qui isola en 1947 le premier OPC dans la peau rouge de l’arachide. Il raconte qu’il en donna à la femme de son doyen qui présentait un œdème grave dû à un accouchement : ses jambes tellement enflées se fatiguaient si vite qu’elle ne pouvait plus se trainer. Il affirme avoir assisté à sa guérison en 48 heures. Après avoir mis au point divers médicaments utilisés pour la sphère vasculaire, c’est simplement deux décennies après, qu’il baptise, du nom de pycnogénol, un extrait d’écorce de pin maritime français poussant dans les landes de Gascogne. C’est tout à la fois une mixture d’acides organiques et de procyanidines. En 1987, un brevet américain lui fut octroyé récompensant le plus puissant antioxydant connu à ce jour

Le pycnogénol contient des monomères de procyanidine, comme la catéchine, l’épicatéchine et la flavone qui lui sont apparentées, la toxifoline. Il contient par moins de 60 à 65% de procyanidines oligomériques avec une longueur de chaîne allant de 2 à 12 monomères. Enfin, il contient des acides de fruits comme l’acide caféique, l’acide férulique, l’acide gallique, l’acide coumarique, l’acide vanillique.

Masquelier avait donné le nom de pycnogénol à son produit décrivant en grec sa polyvalente chimique. Les OPC ( oligo-proanathocyanidines), il les connaissait bien, mais, s’il s’était penché sur l’écorce de pin c’est parce qu’il connaissait bien l’histoire de Jacques Cartier et qu’il voulait en percer le mystère.

Son origine bordelaise est sans doute responsable de la fantastique découverte de Masquelier.

En fait, le produit nommé pycnogénol est simplement extrait de l’écorce de pin qui croît dans une forêt à espèce unique du sud-ouest de la France. Cette belle région est exempte de pesticides et autres polluants chimiques. Le pin maritime des Landes de Gascogne est la seule espèce qui croisse dans cette forêt d’un million d’hectares située le long de la baie de Biscaye et de la côte atlantique, entre les vignobles de Bordeaux au nord et les montagnes des Pyrénées au sud.

Pour en faire un produit à grand pouvoir thérapeutique, l’écorce qui provient du bois de charpente (car aucun arbre n’est abattu dans le seul dessein de produire du pycnogénol) fait l’objet d’une manipulation spécifique.

D’un brun rougeâtre sombre, l’écorce est épaisse et c’est un peu pour cela qu’elle renferme des bio-flavonoïdes uniques. En fait, il est important que ces derniers soient extraits de cette écorce dans les 48 heures qui suivent l’abattage.  Environ 1000 kilos d’écorce de pin maritime riche en flavonoïdes sont nécessaires pour extraire un kilo de pycnogénol.

Comment agit le pycnogénol et sur quoi ?

Les personnes qui sont confrontées à la prise de pycnogénol se trouvent placées face à une si longue liste d’effets bénéfiques sur la santé qu’elles pensent avoir à faire à une panacée.

La réponse est que le pycnogénol n’est pas un simple nutriment. Il a une telle quantité de substances différentes qu’il serait difficile de n’y voir qu’un seul principe actif.
Tout d’abord le fait que le pycnogénol renforce le système immunitaire explique comment il augmente la protection contre beaucoup d’infections.

Résumons brièvement les actions bénéfiques du pycnogénol :

• Il neutralise les radicaux libres et donc protège les cellules.
• Il favorise les fonctions immunitaires.
• Il adhère aux protéines de collagène de la peau et à l’élastine pour protéger les tissus et obturer les fuites des capillaires
• Il améliore la fonctionnalité des vaisseaux sanguins grands et petits des artères et la microcirculation des capillaires.
• Il empêche l’adhésion des plus petites cellules sanguines et ainsi prévient les problèmes de circulation, de la crise cardiaque à l’accident vasculaire cérébral et la thrombose veineuse profonde.

La manière d’utiliser le pycnogénol:

  • La première qui vient en tête, c’est :

J’ai telle pathologie, est-ce que le pycnogénol peut me venir en aide ou plus encore, va-t-il me guérir de l’asthme, des troubles cardiaques, des troubles visuels, du diabète ?…

  • La seconde qui serait de notre point de vue la seule acceptable

Par sa présence en précieux éléments, le pycnogénol peut-il améliorer mes constantes biologiques qui vont faire basculer du mal être au bien être de telle manière que la maladie disparaisse ?
Peut-il contribuer à être un vecteur de santé ?

Voici un petit tableau qui « résume « les effets biologiques » du pycnogénol :

http://www.natesis.com/site/medias/12050-Infographie-Pycnogenol-MaJ.pdf

D’autres éléments étayés par une approche scientifique du produit se trouvent là sur ce site américain mais aussi international:

http://www.pycnogenol.com/fr/

Cependant, n’oublions jamais que sans le travail inlassable d’un chercheur français, le docteur Jacques Masquelier, nous ne saurions que bien peu de choses sur un produit naturel aussi « exceptionnel ».

Roland Reymondier
Conseiller en produits de nutrition

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