Autisme: l’héritage du Dr Rimland On pourrait parfaitement imaginer un film américain pour lequel le premier rôle soit tenu par Robin William qui prendrait alors les traits du docteur Bernard Rimland, ce psychologue clinicien qui fut pour l’autisme ce qu’Einstein est actuellement pour la physique. On verrait bien une scène de cinéma dans laquelle Rimland monte à la tribune du Congrès américain pour déclarer : « l’autisme n’est pas incurable » et là il y aurait un plan cinématographique qui plongerait l’acteur quelques décennies plus tôt dans les années 1960 avec autour de lui plusieurs médecins déclarant : « nous ne pouvons rien faire pour votre enfant. C’est un emmuré vivant !» En fait, cet homme peu ordinaire, n’a pour ainsi dire jamais entendu parler de cette affection avant d’apprendre que son fils Mark en souffre. C’était une période très marquée par la « psychologisation » et surtout par la psychanalyse et la théorie qui prévalait faisait de cette affection une maladie psychiatrique. D’après cette appréhension, la faute en incombait aux mamans qui par une certaine forme d’éducation engendraient cette maladie chez leur progéniture. Le fils de Rimland était « autiste » et c’est à ce diagnostic que Rimland ne voulait pas se résigner. Il va le sortir des griffes de cette affection et créer Autism Research Intitute. Les concepts du Dr Rimland Disparu en 2006, le docteur Bernard Rimland est actuellement la personne qui impose le respect par ses concepts novateurs et efficaces en matière thérapeutique spécifique de l’autisme. Auteur du livre Infantile Autism, il est le fondateur du « Autism Society of America ». Il fut un conseiller technique dans le film culte « Rain Mann » où l’on voit l’interprétation monumentale de Dustin Hoffman comme autiste adulte, prenant les traits du fils de Rimland. Ce dernier connaissait plus que n’importe qui au monde l’univers de l’autisme et pas seulement en théorie. Pour ce médecin, l’autisme n’est pas une maladie avec une cause spécifique, elle est plutôt un syndrome avec une combinaison de comportements anormaux caractéristiques. Qu’il puisse y avoir dans l’autisme des bases génétiques, cela se conçoit aisément, mais la génétique est loin d’expliquer comment on devient autiste. En fait, des désordres métaboliques ont été rencontrés chez la plupart des autistes. De plus, une anomalie dans la dégradation des peptides pendant le processus digestif a été évaluée par un accroissement des niveaux urinaires en peptides trouvés chez les enfants autistes. Les causes réelles dont on parle peu : Vaccination : Bernard Rimland Ph.D., croit que l’autisme est souvent causé par les vaccinations infantiles, particulièrement par le vaccin ROR (antirougeoleux, antiourlien et antirubéoleux) . Il s’appuie sur le fait que le nombre de cas d’autisme a augmenté dans les années 1950 ce qui coïncide avec la popularité de la vaccination aux Etats-Unis. Cette augmentation nette de l’autisme se répète également dans les autres pays prenant la suite du programme compulsif de vaccination des Etats-Unis. Syndrome d’alcoolisme fœtal : Dans une étude canadienne, 1 enfant sur 55 nait avec un syndrome d’alcoolisme foetal. C’est une anomalie à la naissance, caractérisée par des déficiences de croissance mentale qui se présente aussi chez les autistes. Défaut du tronc cérébral : Des études relient l’autisme aux anomalies du tronc cérébral (décroissance significative du volume du tronc cérébral) Empoisonnement au plomb : Des niveaux sanguins élevés en plomb ont été trouvés chez certains enfants autistes. Un défaut dans le processus de myélination (isolant de la fibre nerveuse) : Ceci pourrait expliquer non seulement l’autisme mais aussi le développement fréquent de l’épilepsie chez les autistes plus âgés. Aspect du flux sanguin inhabituel : Le flux sanguin total du cerveau observé chez des adultes ayant vécu l’autisme infantile est diminué de façon significative. Infections virales : La rubéole (antiruobéoleux) ou le virus cytomégalovirus (relatif au virus de l’herpès) durant la grossesse, et des infections sévères durant l’enfance peuvent être associés avec l’installation de l’autisme. Allergies alimentaires : Des rapports suggèrent que la sensibilité à certains aliments, spécialement au blé, sucre, produits laitiers de la vache peuvent contribuer aux symptômes comportementaux reliés à l’autisme. Vu que plusieurs autistes ont des allergies alimentaires, ces allergènes ont besoin d’être identifiés et éliminés par la diète. La plupart des allergologues ne savent pas que les allergies peuvent affecter le cerveau. Infections à la levure causée par les traitements aux antibiotiques pour des infections aux oreilles répétitives : Plusieurs enfants développent l’autisme après un traitement aux antibiotiques pour des otites à répétition, selon le médecin Willian Crook de Jackson, Tennessee. Le Dr Crook croit que l’usage chronique des antibiotiques détruisent les bactéries normalement présentes dans l’intestin, conduisant à la prolifération de la levure Candida Albicans et du syndrome de l’intestin perméable. L’intestin ne digère plus toutes les particules alimentaires qui se retrouvent dans la circulation sanguine, créant des réactions auto-immunes et des allergies alimentaires. L’état général de l’enfant autiste Système digestif anormal Les enfants autistes souffrent d’une malabsorption vitaminique et alimentaire (Journal Autism/Children schizophrenia, 1971 1 (1) : 48-62) Les cliniciens rapportent des diarrhées et des fibres non digérées comme symptômes communs. Ils souffrent aussi d’une digestion alimentaire insuffisante, évidente à l’analyse d’un taux élevé de peptides dans l’urine (K.L. Reichelt publications) Près de 85 % des enfants autistes ont une prolifération microbienne en fongus, bactérie et infections virales (William Shaw, Biological Basis of Autism and PDD, 1997). Andrew Wakefield,( Lancet 1998 ; 351 : 637 – Paul Shattock) Comme résultat de cette prolifération microbienne, plusieurs enfants autistes souffrent du syndrome de perméabilité intestinale. On y retrouve diarrhées, constipations, gaz, éructation et aliments non digérés présents dans les matières fécales. Immunité défectueuse : Les enfants autistes ont bien souvent des cellules lymphocytes T au dessous de la normale mais il en est de même de tous les globules blancs. Ce sont des enfants qui souffrent d’infections récurrentes. Trouble du système de désintoxication • Faible taux de souffre • Glutathion au plus bas • Faible taux de glycine Mauvais profil nutritionnel Les autistes ont un taux de magnésium très bas mais aussi des carences en zinc et sélénium. Rimland a vu très tôt l’intérêt d’une supplémentation en magnésium et vitamine B6. – http://www.autism.com/trans_french_ARRIV20No32006B6magforautism Il y a chez les autistes une déficience en acide gamma linoléique et oméga 3 que le corps d’un autiste ne sait pas fabriquer. A lire : – http://www.autism.com/trans_french_ARRIV19No42005EFAs Les taux de zinc, de calcium, de vitamine D , E , A et B12 sont aussi très très bas – http://www.autism.com/trans_french_b12folinic Ce qui peut améliorer l’état physiologique et mental de l’autiste Les recherches aux Etats Unis et autres ont démontré clairement que 30 à 60 pour cent des enfants autistes et des adultes montrent une amélioration significative au niveau du comportement et ont d’autres bénéfices par l’administration à haut dosage de vitamine B6 et de magnésium « . Le magnésium est employé parce que le corps ne peut utiliser efficacement la vitamine B6 sans un taux adéquat de magnésium. Selon le Dr Rimland, plusieurs études ont montré que non seulement le comportement est amélioré mais qu’il normalise les ondes cérébrales et le métabolisme. Il ajoute que cette approche est de loin plus sécuritaire, plus rationnelle et plus aidante que l’utilisation de n’importe quel autre médicament. Une déficience en magnésium a aussi démontré qu’elle cause une hypersensibilité auditive et une hyper irritabilité, associée à l’autisme. Le Dr Rimland recommande également un supplément en zinc et en complexe de vitamines B dans son programme. La vitamine C a aussi montré qu’elle réduit de façon significative les comportements autistes comme le balancement, le filage et le battement des mains, selon une étude récente. Le dimethylglycine ( vitamine B 15) ou DMG: un très bon produit pour le cerveau Le DMG (dimethylglycine), une substance chimique non toxique, trouvée à des taux infimes dans la nourriture, a prouvé son efficacité à traiter l’autisme, selon le Dr Rimland. Plusieurs parents ont rapporté que dans les quelques jours suivant l’administration du DMG, les comportements autistes de leurs enfants s’étaient améliorés de façon notable : meilleur contact visuel ainsi qu’une amélioration du langage de l’enfant, ajoute le Dr Rimland. Bien entendu, l’alimentation est souveraine pour rétablir l’état de la muqueuse intestinale mais, de cela, nous en reparlerons.. Le docteur Rimland a permis de revisiter le problème de l’autisme en plaçant cette affection dans son contexte environnemental et alimentaire. Cela a permis de trouver des solutions profondes et sûres pour cette affection très invalidante pour les familles. Certaines personnes se demandent ce qu’est devenu son fils Mark qui, actuellement, a 59 ans ? On peut en savoir plus sur le site de l’association avec cette page : – http://www.autism.com/50thanniversaryinfantileautism_mark Enfin, soulignons le grand intérêt d’un produit riche en oméga 3 optimal pour le cerveau le LTO 3 et une précieuse vitamine B 15, tous deux délivrés par le laboratoire ELIBIENETRE, partenaire de notre site. Petit rappel de l’intérêt de la vitamine B15 : – http://www.autism.com/trans_french_DMGt Roland Reymondier Conseiller en produits de nutrition