Fatigue printanière et spasmophilie Dr JL Dervaux – Au printemps, une fatigue, volontiers teintée d’inquiétude et de réaction d’hyper-réactivité, est liée à un long hiver sans soleil et donc, sans que nous puissions synthétiser de la vitamine D, ce qui occasionne une baisse du calcium et du magnésium au niveau de l’organisme, ce qui en soi est déjà facteur de fatigue. Qui plus est, cette « intersaison » est une période de renouveau et de bouillonnement métabolique auquel l’organisme doit faire face, avec plus ou moins de difficulté suivant les individus. Cet état de choses, s’il n’est pas pris en compte et compensé, peut aboutir à un état de dérèglement fonctionnel de l’organisme sous la forme d’une maladie spasmophile dont l’anxiété et un des signes majeurs. Outre l’association fatigue et anxiété qui la caractérise, certains de ses signes sont bien caractéristiques et évocateurs, surtout dans ce contexte : fourmillements autour des lèvres ; tressautements de la paupière ; « boule dans la gorge » appelé globus pharyngé. Mais aussi des signes touchant les différents secteurs de l’organisme : crises de colite spasmodique, respiration haletante, « ratées » cardiaques, malaise vagaux à répétition, sensations d’oppression, d’essoufflement, de palpitations. Manifestations aiguës sous forme de crises de tétanie ou attaque de panique L’état de spasmophilie sera confirmé par les dosages du calcium plasmatique et du magnésium intra-globulaire, qui sont abaissés dans la majorité des cas. Fort heureusement, le retour du soleil, associé à une recharge magnésique et à des séances de relaxation pourront venir à bout de ces petits inconvénients saisonniers. Dr JL Dervaux Ouvrage de référence : « Spasmophilie hyperventilation » ; Dangles