-ALIMENTATION Actualités Alimentation anti-inflammatoire Alimentation saine Alimentation santé Bien vieillir Divers santé naturelle Grippe Immunité Intestins Kousmine Obésité Prévention Régimes alimentaires Régimes anti-inflammatoires Seniors Système immunitaire Thèmes Consommer régulièrement des aliments ultra-transformés abaisse nos défenses face au Covid-19 Par Bernard.Burlet Le 14 mai 2020 Alors que le monde entier est confronté à l’ampleur de la pandémie de COVID-19, les articles scientifiques se concentrent sur les personnes les plus vulnérables au virus: celles qui consomment de nouveaux types d’aliments: les ultra-transformés, ceux principalement utilisés par la grande distribution de masse. Image par Squirrel_photos de Pixabay – Les aliments ultra transformés sont conçus pour être sensuellement attrayants, hyper-appétents et créateurs d’habitudes, grâce à des additifs, un emballage et un marketing astucieux. Pourtant, ces pseudo-aliments nous gavent sans les vitamines, les minéraux, les enzymes actives, les micronutriments, les graisses saines et les protéines de haute qualité dont notre corps a besoin. Ces pseudo-aliments augmentent la rapidité à laquelle les personnes mangent et retardent la sensation de satiété, provoquant l’obésité et des dysfonctionnements métaboliques. Il semble que la consommation d’aliments ultra transformés est de plus en plus considérée comme un facteur de risque de contracter le COVID-19. Les aliments de l’industrie agro-alimentaire que nous rencontrons, ceux que l’on nomment aliments ultra transformés augmentent le risque de maladies comme l’obésité, le cancer, le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires et les calculs biliaires, ce qui nous rend plus vulnérable à des maladies comme le COVID-19. En fait, consommer quotidiennement plus de quatre portions d’aliments ultra transformés a augmenté le risque de décès prématuré de 62 % dans une étude de 2019 portant sur le COVID-19. Lorsqu’il s’agit de combattre le COVID-19, les aliments ultra transformés présentent un autre danger pour la santé : Ils compromettent le microbiome intestinal qui a un rôle crucial dans la réponse immunitaire de notre corps aux infections et dans le maintien de la santé globale. Avant même l’apparition du virus à l’origine du COVID-19, les aliments ultra transformés étaient une mauvaise idée. Mais avec la pandémie actuelle, ils sont particulièrement dangereux. Comme le docteur Kousmine l’affirmait: la santé c’est d’abord dans l’assiette que cela se passe Dans certaines contrées d’Amérique, des Indiens venus à la ville et tombés malades de tuberculose étaient renvoyés dans leurs villages. Là, avec la reprise de l’alimentation ancestrale, la maladie devenait moins agressive. Elle n’était pas contagieuse pour les autres membres de la famille s’alimentant correctement. Le docteur Paul Carton et le propagateur de l’alimentation macrobiotique Georges Ohsawa guérirent tous les deux de la tuberculose, maladie tout aussi contagieuse que le COVID-19 mais d’origine bactérienne, par une refonte alimentaire à base d’aliments non transformés. Pourquoi n’en serait-il pas de même pour cette nouvelle maladie ? Comment se présentent les aliments ultra-transformés? Selon le système de classification des aliments NOVA, conçu par le « Center for Epidemiological Studies in Health and Nutrition », ils se présentent comme : « Des formulations industrielles fabriquées entièrement ou principalement à partir de substances extraites de denrées alimentaires (huiles, graisses, sucre, amidon et protéines), dérivées de constituants alimentaires (graisses hydrogénées et amidon modifié) ou synthétisées en laboratoire à partir de substrats alimentaires ou d’autres matières organiques sources (exhausteurs de goût, colorants et plusieurs additifs alimentaires utilisés pour rendre le produit hyper-appétent). Des techniques de fabrication comprennent l’extrusion, le moulage et le prétraitement par friture. Les boissons peuvent être ultra transformées. » Les aliments ultra transformés, commercialisés de manière agressive par des producteurs de la grande distribution pour leur potentiel de rentabilité, constituent environ 25 à 60 % de l’apport énergétique quotidien dans de nombreux pays, selon Science Daily. Ils comprennent : « …des produits de boulangerie et des snacks emballés, des boissons gazeuses, des céréales sucrées, des plats cuisinés contenant des additifs alimentaires, des soupes de légumes déshydratés et des produits à base de viande et de poisson reconstitués, contenant souvent des taux élevés de sucre, de matières grasses et / ou de sel ajoutés, mais manquant de vitamines et de fibres. Les aliments ultra transformés altèrent le microbiome Deux études publiées par le BMJ en 2019 font de la nourriture ultra transformée une menace pour la santé publique mondiale. Dans un éditorial lié, des chercheurs australiens ajoutent que les effets négatifs des Aliments Ultra Transformés sur le microbiome intestinal doivent être explorés. La science a de plus en plus révélé l’énorme effet du régime alimentaire sur le microbiome humain et sa capacité à conjurer les maladies. Plus un microbiome est diversifié avec des micro-organismes sains, mieux il soutient le système immunitaire, selon Tim Spector, professeur d’épidémiologie génétique au King’s College de Londres, d’autant plus que le COVID-19 s’est répandu dans le monde entier. Écrivant dans The Conversation, Tim Spector affirme : « En plus de susciter une réponse aux agents pathogènes infectieux comme le coronavirus, un microbiome intestinal sain contribue également à prévenir les réactions immunitaires potentiellement dangereuses qui endommagent les poumons et d’autres organes vitaux. Ces réponses immunitaires excessives peuvent provoquer une insuffisance respiratoire et la mort… La finesse des détails des interactions entre le microbiome intestinal et le système immunitaire n’est pas entièrement comprise. Mais il semble y avoir un lien entre la composition du microbiome et l’inflammation, l’une des caractéristiques de la réponse immunitaire. Les bactéries intestinales produisent de nombreux produits chimiques bénéfiques. » A suivre… Roland Reymondier Conseiller en produits de nutrition Twitter Pinterest Facebook