-ALIMENTATION Actualités Alimentation saine Alimentation santé Développement durable Environnement Les nutriments Thèmes Et si l’état de nos sols entrainait notre propre santé ? Par Bernard.Burlet Le 8 juillet 2020 A la création du monde, la terre était dotée de conditions de croissance organique optimales. Le sol était riche de minéraux, oligo-éléments et les sols étaient gorgés d’humus associés à des microbes. Les minéraux de la terre n’avaient pas encore été lessivés par l’érosion et le sol était exceptionnellement fertile. Partout la végétation était luxuriante et abondante, comme en témoignent les vestiges antiques qui, nous le savons, se sont transformés en charbon et gisements de pétrole. Image beate bachmann Pixabay – Les sédiments humiques. Partout dans le monde les géologues on trouvé des restes inhabituels qu’ils ont dénommés dépôts humiques. Ces derniers ne se sont jamais transformés en pétrole ou en charbon. Ils sont encore aujourd’hui assez rares et se trouvent dans diverses régions du monde. Certains d’entre eux sont extrêmement riches en une substance peu commune appelée acide fulvique. L’acide fulvique, un des miracles les plus importants de la vie elle-même. L’acide fulvique fait partie de la structure humique dans un sol riche en compostage. C’est un acide créé en toute petite quantité par l’action de millions de microbes bénéfiques pour notre santé, travaillant sur la matière végétale en décomposition dans un oxygène adapté. Il est de faible poids moléculaire et s’avère biologiquement très actif. En raison de son faible poids moléculaire, il a la propriété et la capacité de lier facilement des minéraux et des éléments dans sa propre structure moléculaire les faisant se dissoudre et devenir des complexes fulviques actifs. L’acide fulvique se couple généralement avec plusieurs dizaines de minéraux et oligo-éléments dans le cadre de ses complexes moléculaires. Ce sont ainsi des conditions naturellement idéales pour être absorbé par les racines des plantes et ainsi interagir avec les cellules vivantes. Les plantes absorbent de grandes quantités d’acide fulvique qui s’avèrent essentielles pour leur santé ainsi que celle des animaux et des hommes qui les consomment. L’acide fulvique, le chaînon manquant de notre santé L’acide fulvique n’est pas compris et connu par la communauté scientifique et médicale. Cet acide là n’a pu être synthétisé par les chimistes qui, eux, ne peuvent clairement définir sa nature tellement complexe. Cette impasse justifie peu de possibilités pour la science ou la médecine d’exploiter cet acide fulvique afin d’en tirer fort opportunément de nouveaux brevets. Il apparaît raisonnable actuellement de supposer que nous devrions consommer des complexes d’acides fulviques dans les plantes que nous mangeons et par conséquent avoir de l’acide fulvique dans nos systèmes biologique. Il est évident que c’est comme cela que la nature l’a conçu. Mais ce n’est plus le cas depuis longtemps. Nos sols sont malades, très gravement malades ! Ils sont malades à cause des mauvaises pratiques agricoles, des pesticides, des engrais chimiques, de l’érosion des terres ainsi que des conditions stériles qui interdisent toute activité microbienne. Alors, nos plantes sont malades, contenant très peu de nutriments en particulier des minéraux. Pendant ces dernières décennies, nous nous sommes privés de l’acide fulvique adéquat qui aurait dû être contenu dans les plantes que nous mangeons et cet élément est essentiel pour tout notre métabolisme. Ce n’est pas pour rien que les scientifiques s’accordent sur le fait que sur le plan nutritionnel nous avons besoin de 90 nutriments dont plus de 60 sont des minéraux et oligo-éléments. Nous ne les obtenons pas des plantes dévitalisées que nous mangeons dans notre diète actuelle. La reminéralisation des sols n’est que peu avantageuse sans les micro-organismes et l’acide fulvique qu’ils produisent continuellement. Reminéraliser notre corps sans acide fulvique contenu dans notre alimentation quotidienne est totalement inutile; des populations entières sont patraques et malades avec en prime des maladies dégénératives liées à la plus grosse carence connue: celle de l’acide fulvique des sols agricoles. Les avantages supérieurs de l’acide fulvique Les scientifiques les plus avertis ont récemment étudié l’acide fulvique et ont découvert des faits extrêmement importants. Ils viennent de comprendre que l’acide fulvique est le meilleur électrolyte connu de l’homme. Il aide à la production d’enzymes humaines, structures hormonales, et s’avère nécessaire pour l’utilisation des vitamines. Il s’est avéré essentiel pour les cellules vivantes et leur poursuite des processus métaboliques. Il maintient l’environnement idéal pour les minéraux dissous complexes, éléments ioniques qui réagissent bio électroniquement les uns avec les autres, provoquant un transfert d’électrons, des réactions catalytiques et des transmutations et nouveaux éléments biologiques. L’acide fulvique c’est l’anti-oxydant le plus puissant connu piégeur de radicaux libres. Il a la capacité unique de réagir avec des charges négatives et positives; les électrons sont non appariés et c’est ce qui rend ainsi les radicaux libres inoffensifs. Il peut alors les transformer en de nouveaux composés ou les éliminer en tant que déchets. L’acide fulvique peut aussi pièger les métaux lourds et détoxifier tout polluant. L’acide fulvique corrige tous les déséquilibres cellulaires. L’acide fulvique est le trésor caché des sols riches en acides humiques; une solution aqueuse peut alors contenir une concentration minérale plus élevée lorsqu’elle est dissoute dans l’acide fulvique. Il est essentiel de constater que l’acide fulvique est le véhicule parfait de la nature pour apporter les éléments vivants à toutes nos cellules. Le vrai retour à l’agriculture biologique ne peut se faire sans tenir compte de ces éléments essentiels que sont les acides humiques et essentiellement l’acide fulvique qui est le vrai chaînon manquant de notre alimentation moderne totalement carencée. Acteur-Nature Twitter Pinterest Facebook