Se résoudre avec le covid et ses variants pendant très longtemps ?

Image par rottonara de Pixabay —

Cela dépendra, dit Yonatan Grad, de la force et de la durée de l’immunité contre le virus. Yonatan Grad, chercheur en maladies infectieuses à Harvard, et ses collègues ont modélisé quelques trajectoires possibles.

• Si l’immunité ne dure que quelques mois, il pourrait y avoir une grande pandémie suivie de petites flambées chaque année. Si l’immunité dure plus de deux ans, le COVID-19 pourrait ressurgir tous les deux ans…

• Avec les SRAS, les anticorps… déclinent après deux années. Les anticorps contre une poignée d’autres coronavirus qui provoquent le rhume s’estompent en une année seulement. « Plus la protection disparaît rapidement, plus il est difficile pour tout projet de tenter de progresser vers l’éradication, m’a dit Yonatan Grad. »

Il est un fait avéré, si d’autres épidémies ont disparu comme les grippes asiatiques et de Hong Kong c’est parce que l’on a accepté de les subir de plein fouet sans chercher à vacciner toute une population.

Certes, les conséquences ont été gravissimes mais très rapidement une immunité  collective s’est faite et finalement, ces  types de grippes pandémiques se sont volatilisées pour ne plus jamais revenir.

Une chose est sûre: c’est que ce virus, comme les autres d’antan, cherche à passer au travers des populations et quand on lui fait barrage: il mute et s’introduit en nous vacciné ou pas.

Beaucoup de ceux qui se sont fermement isolés pendant des mois et qui portent consciencieusement un masque partout où ils vont ne veulent probablement pas entendre cela. Le virus n’a rien à faire de cela: au contraire, ces mesures augmentent la fragilité des individus par déficience en vitamine D du précieux soleil.

Si le virus ne disparaît pas, quoi que nous fassions, alors il n’y a que deux choix possibles : continuer à prendre de la distance sociale et à porter un masque pour le reste de nos jours, ou revenir à la vie telle qu’elle était avant le COVID, lorsque la saison de la grippe était vécue avec une sérénité blasée.

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Le monde post-COVID doit se concentrer sur la santé naturelle.

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Pour beaucoup, aucune de ces options n’est satisfaisante et pour la majorité inacceptables Elles sont cependant la réalité.

Il est peu probable que le COVID-19 soit éradiqué et, si vous ne l’avez pas déjà contracté, vous serez probablement contaminé à un moment donné que vous soyez vaccinés ou pas.

Affronter la réalité est la meilleure façon d’avancer et cela signifie que votre meilleur pari est de vous mettre en forme grâce à un régime et à de l’exercice.

Vous ne pouvez tout simplement pas vous cacher de ce virus, pour la simple raison que vous ne pouvez pas cesser de respirer.

À l’heure actuelle, on ne sait toujours pas si vous pouvez le contracter plus d’une fois. On sait, par contre, que les vaccinés font aussi des candidats rêvés aux nouveaux variants variés.

Mais si tel est le cas, la saison de la grippe comprendra probablement également la possibilité de flambées de COVID-19.

Affronter la réalité est la meilleure façon d’avancer. Cela signifie que votre meilleur pari est de vous mettre en forme grâce à un régime et à de l’exercice.

Vous ne pouvez tout simplement pas vous cacher de ce virus, pour la simple raison que vous ne pouvez pas cesser de respirer. À ce stade, il peut être utile de vous rappeler que la vie comporte des risques de maladie et de mort. Chaque jour de chaque année de votre vie, vous faites face à la possibilité d’une maladie, que ce soit une maladie infectieuse ou une maladie chronique.

Chaque année de votre vie, vous êtes confronté à la possibilité de contracter la grippe, par exemple. Un cas peut-être bénin mais aussi peut-être vraiment grave.

Quoi qu’il en soit, vous n’avez probablement jamais envisagé de vous isoler pendant des mois chaque année et de renoncer à faire les choses que vous aimez de peur d’attraper la grippe et de mourir.

Bien que l’adoption des vaccins contre la grippe saisonnière ait connu une hausse grâce à diverses lois, la grippe continue de circuler et affecte un grand nombre de personnes vaccinées chaque année. La grippe n’a pas été éradiquée et il a été démontré que le vaccin antigrippal n’apporte que très peu de protection contre elle.

Selon toute vraisemblance, c’est là où nous en serons également avec le COVID-19. La bonne nouvelle est que, tout comme pour la grippe, vos chances de rester en bonne santé ou de ne contracter qu’un cas bénin dépendent principalement de votre fonction immunitaire, et vous pouvez faire quelque chose à ce sujet.

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L’obésité et la malbouffe sont des facteurs de risque significatif pour les cas graves de COVID-19

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Nous disposons maintenant d’une quantité importante de données montrant que certaines comorbidités augmentent votre risque de maladie grave et de décès à cause du COVID-19. L’obésité fait partie des principaux problèmes. C’est pourquoi lutter contre l’excès de poids contribuera grandement à réduire votre risque.

Au Royaume-Uni, l’obésité est désormais ciblée dans le cadre de la stratégie de prévention du pays contre le coronavirus. Dans une annonce récente, le Premier ministre Boris Johnson a déclaré qu’il avait l’intention d’interdire la publicité télévisée pour la malbouffe avant 21 heures et de limiter les promotions en magasin. Les publicités en ligne pour les aliments malsains pourraient également être interdites.

La décision de Boris Johnson a été en grande partie influencée par son propre combat contre le COVID-19 qui, selon lui, a été rendu plus grave par son excès de poids. Plusieurs études étayent ses soupçons. Comme indiqué dans le numéro du 13 juillet 2020 du Journal of Virology :

• « Au fil des années, les humains ont adopté des modes de vie sédentaires et les régimes alimentaires se sont déplacés vers une consommation alimentaire excessive et une nutrition de mauvaise qualité. La nutrition excessive a conduit à une constellation d’anomalies métaboliques qui non seulement contribuent à la reprogrammation métabolique, mais limitent également l’immunité innée et adaptative de l’hôte.

• Des réponses immunitaires altérées et une inflammation chronique dans des micro-environnements métaboliquement malades fournissent les conditions idéales pour l’exploitation virale des cellules hôtes et une pathogenèse virale améliorée. »

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NOUS SOMMES BIEN DECIDES A DÉSORMAIS VOUS ACCOMPAGNER EN COMPAGNIE DE CE VIRUS NOUVEAU QUI NE  DEMANDE QU’UNE CHOSE: VIVRE EN BON INTELLIGENCE AVEC NOUS À CONDITION QU’ON ADOPTE UN MODE DE VIE QU’IL EST INCAPABLE DE SUPPORTER.

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Acteur-Nature
Bernard Burlet