Le Covid long : un calvaire qui n'en finit pas (1ère partie)

Image par Engin Akyurt de Pixabay —

–

…elles continuent à présenter des symptômes sans infection active. Selon un article paru dans JAMA, environ 10 % des personnes qui ont le COVID-19 peuvent présenter les symptômes présentés ci-dessous:

Le CDC (Centers for Disease Control and Prevention) rapporte qu’une combinaison des symptômes suivants sans infection COVID active peut apparaître des semaines après l’infection et durer des mois. Les symptômes peuvent s’aggraver après une activité physique ou mentale.

* Douleur thoracique * Dépression ou anxiété * Souffle court Brouillard cérébral décrit comme une difficulté à penser ou à se concentrer *Rythme cardiaque dur ou palpitations cardiaques *Toux et difficultés respiratoires *Perte du goût ou de l’odorat *Vertiges au premier lever Fatigue * Fièvre *Douleurs articulaires ou musculaires *Maux de tête *Vertiges au premier lever

–

Cette maladie n’est pas respiratoire mais vasculaire et pour preuve

–

La physiopathologie prédominante du COVID-19 comprend les lésions endothéliales et les lésions microvasculaires, la stimulation de l’hyperinflammation et de l’hypercoagulabilité.

Une revue récente dans Physiological Report a examiné comment les dommages capillaires et l’inflammation de l’endothélite déclenchée par le COVID-19 pourraient contribuer aux symptômes persistants en interférant avec l’oxygénation des tissus.

Les effets combinés des dommages capillaires dans plusieurs organes clés peuvent accélérer l’inflammation associée à l’hypoxie et entraîner des symptômes à long terme. Bien que l’exercice aggrave temporairement les symptômes à long terme et que certains aient rejeté l’entraînement fractionné à haute intensité (HIIT) comme option, un article danois publié dans Frontiers in Cardiovascular Medicine suggère le contraire.

Une étude récente a estimé que 30% des personnes ayant développé un COVID symptomatique présentaient toujours des symptômes 12 semaines après le diagnostic. (Source : étude REACT de l’Imperial College de Londres ) 3.762 participants éligibles de 56 pays ont renseigné 203 symptômes touchant 10 systèmes organiques impactant une moyenne de 9,1 systèmes organiques, soit presque tous les systèmes organiques.

89,1% des participants ont connu des rechutes, l’exercice, l’activité physique ou mentale et le stress en étaient les principaux déclencheurs.

–

Plusieurs systèmes organiques touchés:

–

Systémique : fatigue, température, faiblesse, malaise post-effort.
Neuropsychiatrique : fonctionnement cognitif, mémoire, parole et langage, sensations neurologiques, troubles psychiatriques profonds
Cardiovasculaire : gastro-intestinal : notamment symptômes liés à l’intestin/à l’appétit
Pulmonaire et respiratoire : notamment symptômes liés à la respiration
Tête, oreille, œil, nez, gorge : symptômes à la fois physiques et sensoriels
Appareil reproducteur, génito-urinaire et endocrinien : symptômes liés aux règles, à la soif et à la fonction urinaire, troubles glycémiques
Immunologique et auto-immune : réponses immunitaires nouvelles et accrues ;
Musculosquelettique : oppression thoracique et courbatures et douleurs dans tout le système.

–

Pour la première fois, une étude prouve que le cerveau est fortement impacté :

–

Surtout troubles de mémoire et des fonctions cognitives, vécus par plus de 85 % des répondants, s’avèrent finalement les plus répandus etles plus fréquents chez ces cas de COVID long :

–

« Maux de tête, insomnie, vertiges, névralgies, changements neuropsychiatriques, tremblements, sensibilité au bruit et à la lumière,

hallucinations (olfactives et autres), acouphènes et autres symptômes sensorimoteurs étaient tous des symptômes courants pouvant indiquer

des problèmes neurologiques plus sévères impliquant à la fois le SNC et le système nerveux périphérique ». Cela met en lumière le spectre

très large des symptômes, en particulier neurologiques, répandus et persistants chez les patients atteints de COVID long.

–

A suivre…

–

Acteur-Nature