Et si on supprimait les dangereux acides gras trans ! Photo ANSES – Les américains sont sur le point de supprimer les acides gras « trans » de leurs assiettes. C’est du moins ce que l’on apprend dans Le Figaro de novembre 2013. Il existe deux types d’acides gras insaturés : les «bons», qui ne sont pas «trans», et les «mauvais» qui le sont. C’est la même molécule, mais les atomes qui la composent sont placés selon une géométrie spatiale différente qui rend les seconds plus stables à température ambiante. C’est, ce qui en a fait des alliés très précieux de l’industrie agroalimentaire, à la recherche de graisses faciles à utiliser et à conserver. Oui, les acides gras trans sont dangereux ! Les acides gras « trans » ne sont pas reconnaissables pour nos cellules. Ils vont donc encombrer nos artères au risque des les boucher. Ce sont les industriels de l’alimentation qui transforment nos huiles lors du raffinage et procèdent à l’«hydrogénation partielle» des graisses. Une opération qui rend celles-ci (donc les produits qui en contiennent) plus résistantes aux hautes températures (votre biscuit préféré ne fond pas) et moins sujettes à l’oxydation (il ne rancit pas au fond de votre poche). Lorsque la part totale des acides gras trans dépasse 2% des apports énergétiques journaliers, nous dit l’Anses, on s’expose à des risques cardio-vasculaires : non seulement les acides gras, «trans» ou non, font monter le taux de «mauvais» cholestérol (LDL), mais les «trans» font également baisser celui de «bon» cholestérol (HDL). «La communauté scientifique est unanime sur le danger des ces AG trans», explique Jean-Michel Chardigny, directeur de l’Unité Nutrition Humaine à l’Inra. Précisons, qu’ils n’ont aucune utilité nutritionnelle, contrairement à leurs cousins saturés qui sont nécessaires en petite quantité. Le danger des huiles traitées En plus de compromettre l’intégrité des membranes cellulaires, les huiles traitées ( trans) et cuites abaissent la tension dans les cellules de notre organisme, nous rendant très sensibles aux maladies chroniques et incurables. Le champ électronique des huiles insaturées cuites et traitées est altéré et détruit, ce qui rend les cellules incapables de s’alimenter correctement. L’aptitude des graisses à se lier aux protéines et à devenir solubles dans l’eau est détruite dans l’organisme. Quand les graisses sont aptes à se lier aux protéines, acquérant ainsi la solubilité dans l’eau, elles peuvent pénétrer les cellules, leur fournir de l’oxygène, et rétablir le niveau électrique adéquat. Rappelez-vous : ce n’est que dans un environnement déficient en oxygène que les cellules cancéreuses peuvent s’épanouir. Le métabolisme correct des graisses affecte chaque fonction vitale et organe du corps, y compris la régénération et la mort cellulaire. Quand de nouvelles cellules se développent, il y a une bipolarité entre la charge positive du noyau et la charge négative de la membrane cellulaire. Au cours de la phase de division du cycle cellulaire, la nouvelle cellule ou cellule fille doit avoir assez d’énergie pour se séparer complètement de l’ancienne cellule. Ce sont les acides gras riches en électrons qui facilitent ce processus. Quand ce processus est interrompu par absence de bipolarité, par manque d’acides gras insaturés très riches en électrons, les cellules ne se séparent pas complètement les unes des autres. Ce processus peut être inversé en fournissant à l’organisme de la nourriture qui redonne les ingrédients nécessaires au retour de la bipolarité et à la résolution de la paralysie du cycle cellulaire. Les bons acides gras Les doctoresses Johanna Budwig puis Catherine Kousmine en leur temps avait pressenti l’importance de l’utilisation d’une huile comme celle issue du lin. La configuration moléculaire de cette dernière avec ses deux composantes d’acides gras insaturés, formées de trois électrons à doubles liaisons entre les atomes de la molécule, est capable de transférer une immense quantité d’énergie, permettant à l’organisme une plus grande assimilation et la capacité de transporter l’oxygène. Cela fait que toute tumeur présente se dissout, et l’assortiment de symptômes signalant l’absence de bipolarité disparaît. Laissons s’exprimer Johanna Budwig à ce sujet : « Au moment où deux doubles liaisons non saturées se trouvent ensemble dans une chaîne d’acides gras, les effets sont multipliés et dans les acides gras hautement insaturés, les fameux acides « linoléiques, » est généré un champ d’électrons. C’est une véritable charge électrique qui peut être rapidement dirigée ailleurs dans le corps, provoquant ainsi la recharge de la matière vivante, en particulier du cerveau et des nerfs. Ce sont précisément les acides gras insaturés qui jouent un rôle décisif dans le fonctionnement de l’appareil respiratoire de l’organisme. Sans ces acides gras, les enzymes de la respiration ne peuvent pas agir et nous nous asphyxions, même en apportant de l’oxygène supplémentaire, comme par exemple dans les hôpitaux. L’absence de ces acides gras hautement insaturés paralyse de nombreuses fonctions vitales. À l’origine, cela limite l’air que nous respirons. » En magasin de diététique, depuis plus de 50 ans, on ne diffuse que des huiles qui correspondent au critère de qualité « non trans » et première pression à froid. Pour celles et ceux qui veulent toujours en savoir plus, cliquez sur ce petit opuscule qui vous livre les secrets de toutes les précieuses huiles végétales mises à votre disposition en magasin d’alimentation saine. Acteur-Nature Bernard Burlet