Nutrition optimale du système nerveux Photo Wikipédia – Dépression, angoisse, insomnies, troubles mentaux et cognitifs, si tout venait de ce que vous mangez ? Il s’avère que les sucres rapides engendrent un état de stress dans l’organisme en stimulant la production de cortisol. Vous devrez donc éviter les sucreries, le pain blanc et toutes les céréales raffinées. Les sucres lents donnent une énergie progressive sans source d’agitation. Il semble, d’après l’observation des scientifiques, que ce soit les sucres lents des céréales complètes, des légumes secs, oléagineux qui évitent des pics glycémiques élevés en apportant bonne humeur et énergie. Une recommandation récente montre que l’association de certaines protéines à des sucres lents favorise une action antistress en réduisant la stimulation de cortisol. Donc, si vous êtes sur les nerfs, accompagnez vos fruits avec quelques oléagineux ou votre poisson d’une portion de riz complet. L’association céréales et légumineuses est parfaite pour lutter contre le stress. l’importance des vitamines B Toutes les vitamines du groupe B sont directement impliquées dans la synthèse des neurotransmetteurs nécessaires à la bonne gestion cérébrale. Le niveau d’éveil et d’attention dépend étroitement de la noradrénaline, un neurotransmetteur synthétisé à partir de l’acide aminé L Tyrosine. Ce dernier se trouve en complément nutritionnel et s’avère un bon anti-dépresseur en améliorant l’humeur et l’envie de faire et entreprendre quelque chose de positif. Un autre neurotransmetteur, l’acétylcholine, produit à partir de choline trouvée elle aussi dans le bol alimentaire, nécessite de la vitamine B1 pour son plein effet. On dit alors que cette vitamine agit comme co-neurotransmetteur. La vitamine B6 trouve son emploi dans la formation de la dopamine ainsi que dans celle de la noradrénaline. Le paradoxe c’est que les apports en B6 sont inférieurs aux apports recommandés dans 80% et en vitamine B1 dans 60% de la population adulte, selon une étude relativement récente. La levure cellulaire, dont nous avons parlé, est la source la plus prodigue en vitamines du groupe B. Vitamines manquantes = déficience du cerveau Un taux sanguin bas en vitamine B se répercute au niveau du liquide céphalo-rachidien par des valeurs basses. Les carences sévères mènent à des troubles cognitifs et neuropsychiatriques importants ; troubles neurologiques pour la vitamine B1, dépression, agitation, convulsion pour la vitamine B6, troubles mentaux pour les vitamines PP, B9 et B12; Les carences, surtout chez les personnes âgées, sont loin d’être rares, mais chez la plupart d’entre nous cela se traduit par : une baisse des capacités de concentration, des troubles du sommeil, une moindre adaptation au stress, de l’anxiété et des troubles de la libido. De concert avec la méthionine (un acide aminé essentiel) le groupe des vitamines B joue un rôle essentiel dans la fabrication des neurotransmetteurs. Une baisse de SAM ( S-adénosyl-méthionine) est toujours associée à des syndromes dépressifs. Dès lors, on comprend tout le succès emporté par la prise de PIANTO doré, un produit tout à la fois riche en méthionine et en magnésium. La prise de méthionine (soit sous forme SAM ou celle de PIANTO doré) améliore considérablement l’humeur des dépressifs, sans les effets secondaires des médicaments. Le magnésium : un minéral indispensable Le traitement par le magnésium, de personnes souffrant de fatigue chronique associée à une asthénie profonde, accompagné de troubles dépressifs, a donné bien souvent des résultats spectaculaires. Là, encore bravo pour la méthode PIANTO, qui associe tout à la fois méthionine, magnésium pour la base Pianto doré et vitamines B pour l’accompagnement de levures. Le magnésium régule l’entrée du calcium dans les cellules. En situation de manque, un message neurologique provoque une hyper-réactivité, une tendance à la contraction excessive au niveau des muscles et aussi à l’augmentation disproportionnée par rapport aux besoins du rythme cardiaque. Un déficit magnésien dans votre alimentation engendre un manque de réserves énergétiques disponibles. En cas de stress, le manque de magnésium est encore plus cruel. Il se traduit par une grand fatigabilité, un manque d’endurance et peut aboutir à des « coups de pompe » et des états de fatigue inimaginables pour celui qui se sent toujours d’attaque. Sachez que le magnésium et la vitamine B1 sont déficitaires chez plus de 60% des adultes aux apports recommandés. Tous vos efforts physiques, votre stress, votre croissance demandent des besoins accrus en magnésium et vitamine B1 et aussi vitamine C. La puissante vitamine C La vitamine C, contrairement à une idée reçue, n’excite pas la personne qui la consomme. La vitamine C n’est pas stimulante mais régulatrice du métabolisme. C’est sûrement la vitamine antistress la plus incroyable qui existe ! Soumis à des agressions, les tissus des corti-surrénales s’appauvrissent en vitamine C. Pour cette raison, et d’une manière générale, elle seule permet à l’organisme de s’adapter aux brusques changements de la vie quotidienne et de l’environnement. Pour ce qui concerne le système nerveux, la vitamine C participe à la synthèse de l’acide aminé L Tyrosine, responsable de la formation de neurotransmetteurs comme la dopamine, la noradrénaline, l’adrénaline. Ces derniers sont fondamentaux pour l’équilibre nerveux… La vitamine C possède un effet anxiolytique assez puissant et permet rapidement de supprimer les sédatifs médicamenteux. Un acide aminé, puissant anti-dépresseur Un déficit nutritionnel qui peut entraîner des difficultés de concentration et un déséquilibre émotionnel c’est, avant tout, un manque de précurseurs en neurotransmetteurs. Une moindre disponibilité en tyrosine engendre une baisse de régime intellectuel par surmenage et la possibilité qu’un stress chronique conduise à la dépression. La prise de L tyrosine a été utilisée avec succès dans le traitement dépressif. La fabrication correcte de noradrénaline et dopamine se traduit par un éveil, une vigilance ainsi qu’une attention accrue. Ces opérations « colorent » les émotions de manière positive et permettent de donner la force d’entreprendre. Il s’avère indispensable de prendre de la tyrosine sous forme de complément, à distance d’un repas protéiné. Les prises peuvent se faire de 500mg à 3 gr par jour. La choline permet de clarifier l’esprit L’acétylcholine est indispensable dans les phénomènes de mémoire. L’administration de choline ou de lécithine permet de corriger les déficits de mémorisation. Il n’est pas interdit de penser qu’un apport long et régulier corrige un profond déficit des capacités mémorielles. Elle se trouve sous forme de compléments ( phosphatidylcholine ou phosphatidylsérine) ou tout simplement de lécithine de soja. Les bons acides gras du cerveau Il faut que les messages des neurotransmetteurs puissent bien circuler, qu’il y ait bonne conductibilité entre « émetteurs » et « récepteurs ». C’est la présence de « bons acides gras », à l’origine des prostaglandines, qui jouent le rôle de neuro-modulateurs dans tout le cerveau. Hors, la composition en acides gras des membranes cellulaires du cerveau dépend essentiellement d’apports alimentaires et aussi des capacités de la membrane à se défendre contre l’attaque des radicaux libres. Il ne fait aucun doute, comme l’affirmait David Servran-Schreiber, que les Oméga 3 EPA et DHA puissent jouer un rôle fondamental pour lutter contre la dépression nerveuse. Le tryptophane sous forme de 5 HTP (5-hydroxytryptophane) Une vingtaine d’études ont porté sur l’efficacité du 5-HTP à soulager les symptômes de la dépression (990 sujets en tout). La plupart comptaient peu de participants et 11 d’entre elles ne comportaient pas de groupe placebo. Parmi les 10 études à double insu avec placebo, 7 ont conclu que le 5-HTP était supérieur au placebo. L’ensemble des données est donc difficile à interpréter. Le 5 http se trouve sous forme de griffonia, une plante naturellement riche en ce précurseur de tryptophane. Il trouve son utilité dans toutes les formes d’insomnies, les angoisses et les états dépressifs. Peut-on passer sous silence l’utilité du Millepertuis ainsi que du Safran (voir sur le site) et aussi la remarquable efficacité du Celloxygène, puisque l’organe qui consomme le plus d’oxygène, c’est bien le cerveau. Cependant, comme on vous l’affirme un peu vite, avez-vous vraiment besoin d’antidépresseurs et anxiolytiques ? Serge lupy