-ALIMENTATION Actualités Alimentation anti-inflammatoire Alimentation saine Alimentation santé Bien vieillir Diététique Divers Divers santé naturelle Fiche santé pratique Immunité Paroles d'experts Produits bio Système immunitaire Thèmes Vieillissement Des aliments vivants riches en enzymes Par Bernard.Burlet Le 6 avril 2020 Peut-on affirmer que l’espèce humaine se porte bien ? Biologiquement parlant, les gens qui sont adeptes de l’alimentation actuelle ne sont pas en santé parfaite. Regardons les jeunes adultes, combien ont des caries, une calvitie précoce, de l’acné, des allergies, une vision déficiente, une constipation chronique, de la fatigue, un système immunitaire déficient… Image par RitaE de Pixabay – D’un côté, on nous affole quand on veut nous vendre un vaccin ou un service lié à la santé – par exemple dépistage du cancer du sein- d’un autre, on se garde bien de constater à quel point les progrès de la médecine ont certes gagné la guerre contre certaines affections, mais ils ont laissé place à des malades « chroniques » dépendant de béquilles médicamenteuses. Depuis ces dernières années, nous assistons au règne des aliments pasteurisés, congelés, aseptisés, voire dénaturés. Le fastfood est un lieu idéal pour faire connaissance avec ce type de régime. Quand l’alimentation des USA s’impose comme celle que doit suivre la planète toute entière, peut-on s’étonner de l’explosion des maladies dites de civilisation ? Les enzymes, clefs de la vitalité cellulaire. Beaucoup d’enseignants en diététique et alimentation naturelle limitent leur raisonnement aux seuls apports en protides, lipides, glucides, minéraux, vitamines et oligo-éléments. Cependant, il n’en demeure pas moins que c’est l’ensemble des éléments nutritifs qui doivent être pris en considération et parmi eux les centaines d’enzymes nutritives qui composent les aliments vivants. Durant des millions d’années, ces enzymes ont influencé la digestion et le métabolisme des organismes vivants. L’homme actuel peut il les ignorer ? En fait, les aliments crus, graines germées, aliments fermentés en usage dans les cultures primitives sont scientifiquement justifiés et constituent l’une des raisons importantes qui assurent à ces peuplades leur vitalité et immunité relative face aux maladies dégénératives. -Les enzymes, source de vie Les enzymes sont des corps qui rendent possible la vie. Leur présence est requise par toutes les réactions chimiques qui se font dans le corps humain. Aucun sel minéral, aucune vitamine, aucune hormone ne sont efficaces sans enzyme. Notre corps, nos organes, nos tissus, nos cellules, sont activés par les enzymes métaboliques. Ce sont des ouvrières qui façonnent notre corps à partir d’hydrates de carbone, de protéines, de graisses comme le feraient des maçons qui construisent notre maison. Vous pouvez avoir tous les matériaux mais si la main-d’oeuvre fait défaut, vous ne pourrez même pas commencer. Tous les biologistes sont d’accord pour affirmer qu’il est impossible à l’heure actuelle d’expliquer le comportement des organismes vivants par leur constitution chimique. -Les alchimistes de notre corps Plus de la moitié des protéines produites quotidiennement par le corps sont des enzymes. Chacun de nous comme tous les organismes vivants peut être décrit comme une succession ordonnée et intégrée de réactions enzymatiques. Respirer, dormir, manger, travailler et même penser sont des actions qui dépendent des enzymes. Le pancréas à lui seul est la plus grande «fabrique» d’enzymes digestives. Il fonctionne comme une aciérie. De même que le minerai de fer est chargé dans les hauts fourneaux et donnera ultérieurement des aciers spéciaux, des précurseurs des enzymes arrivent des cellules et de la circulation sanguine et le pancréas leur donne la dernière touche. Le corps chaque jour produit une quantité d’enzymes nécessaires à son bon fonctionnement. Sans cesse, les enzymes s’usent et sont éliminées dans les urines et les matières fécales ainsi que la transpiration. Elles sont indispensables au processus de digestion, aux fonctions du coeur, des reins, du foie, des poumons et même des pensées. -Pas de vie sans enzymes On dénombre trois sortes d’enzymes : les enzymes métaboliques qui entretiennent le corps, les enzymes digestives qui digèrent la nourriture et les enzymes nutritives présentes dans les aliments crus et graines germées. – Les enzymes qui entretiennent notre corps prennent les protéines, les graisses et hydrates de carbone pour en faire un corps sain et veillent au bon fonctionnement de chaque élément. Tout organe, tout tissu possède ses propres enzymes métaboliques spécialisées dans une tâche déterminée. La santé dépend de l’activité adéquate de ces enzymes métaboliques et nous devons nous assurer que rien ne vient perturber un corps qui les produit en bonne quantité. Pour éradiquer les maladies, ce sont plusieurs centaines d’enzymes métaboliques qui sont nécessaires au bon fonctionnement du corps. – Les enzymes digestives permettent d’absorber les protéines, les graisses et hydrates de carbone. Les protéases digèrent les protéines, les amylases les hydrates de carbone, les lipases les graisses. Cependant, la nature apporte une troisième sorte d’enzymes, non plus celles que le corps fabrique mais celles qui se trouvent dans les aliments eux mêmes. Ces enzymes « économisent » celles que le corps utilise pour sa digestion et son métabolisme. – Si les enzymes nutritives assument une partie de la tâche, tout le potentiel enzymatique du corps (enzymes métaboliques et digestives) ne risque pas de se trouver en situation de rupture de stock, en fait situation fréquente parmi les millions d’individus réduits au régime minimum : une nourriture dépourvue d’enzymes nutritives. La fabrication d’enzymes est limitée : ne la dilapidons pas ! Si le corps humain doit consacrer la majeure partie de son potentiel enzymatique à fabriquer des enzymes digestives comme c’est le cas pour une nourriture morte, la production d’enzymes métaboliques se trouve alors réduite. Cela signifie des troubles du corps entier ; le potentiel enzymatique ne peut faire face. Par contre, si l’homme utilise ainsi que l’a prévu la nature, plus d’enzymes alimentaires exogènes, son potentiel enzymatique n’est pas réduit à gaspiller la majeure partie de son capital pour digérer les aliments. Il peut se consacrer davantage aux enzymes métaboliques ce qui est sa fonction propre. Une juste distribution de l’énergie enzymatique non seulement préserve la santé mais permet aussi de lutter contre une maladie déclarée. Quand on dit que c’est la nature qui opère la guérison, en fait on fait référence à l’action des enzymes métaboliques car il n’existe aucun autre mécanisme corporel capable d’assurer la guérison. C’est une carence en enzymes qui est la cause n°1 des maladies, pas le stress! Les aliments crus et graines germées, à l’instar des aliments cuits, économisent notre capital enzymatique. Les cellules vivantes des végétaux possèdent une énorme richesse d’enzymes variées qui permettent l’auto digestion des aliments crus, ce qui les rend de beaucoup plus digestes que les cuits. Qu’advient-il des enzymes contenus dans les aliments crus lorsqu’ils subissent la transformation de la cuisson ? Elles disparaissent totalement et irrémédiablement. Leur optimum d’action se situant aux environs de 40°, elles ne résistent pas à une température plus élevée. Le docteur Howell affirmait que, dans la nature, on ne voyait jamais un éléphant boitillant douloureusement sur des articulations déformées par l’arthrose et de même aucun lion n’était conduit à l’hôpital victime d’infarctus. Si les animaux sauvages sont à l’abri de toutes les maladies, ils doivent leur immunité à une excellente nutrition enzymatique. Si l’on attribue la cause des maladies au stress comment pourrions-nous désirer la place d’un herbivore dont la seule défense contre les prédateurs est une fuite éperdue ? Vivre au coeur de la nature c’est être en proie à un stress permanent pour sauvegarder sa vie et si nous acceptons le syndrome de stress comme cause de la maladie, une contradiction voit le jour. Si le stress est cause première des diverses maladies, nous devons penser que les animaux sauvages présentent une plus grande variété de maladies que l’homme car ils sont soumis à un stress beaucoup plus constant et intense. Or il suffit de voir ce qui se passe dans la nature, c’est le contraire qui est vrai. Les créatures sauvages ne tombent pas malades. C’est le potentiel enzymatique qui définit notre longévité Chaque enfant naît avec un potentiel enzymatique donné qui peut être gaspillé ou épargné. Il sera gaspillé par un mode de vie anti naturel et accéléré ou épargné s’il y a adoption d’un rythme plus lent et d’une alimentation vivante. Contrairement à une idée reçue, l’allégation suivant laquelle les enzymes agissent par leur simple présence sans être usées par le processus est fausse. Cela laisse penser que le capital enzymatique n’est jamais entamé et est appelé à durer toujours. Le docteur Howell affirme « il semble que le corps reçoive une somme totale de « vitalité » plutôt qu’un nombre donné de jours. La vie poursuit son cours jusqu’à son terme naturel avec une vélocité directement proportionnelle au métabolisme» – Pourquoi l’importance des enzymes de la nutrition ne met-elle pas en évidence le bien-fondé d’une consommation de graines germées ? – Pourquoi les produits laitiers qui autrefois étaient « vivants » et qu’on considérait comme remèdes sont devenus à la suite de leur pasteurisation de véritables poisons ? – Pourquoi les graisses animales consommées crues par les inuits (esquimaux) quand ils se nourrissaient de manière traditionnelle ne leur posaient aucun problème et leur assuraient même une excellente santé ? Alors restez-nous fidèles. Nous allons tenter de répondre à ces quelques interrogations dans d’autres prochains articles. Roland Reymondier Conseiller en produits de nutrition Pour en savoir plus : – Site C fait maison – Alimentation vivante : site Le Chou brave – Vidéo réalisée par Le Chou Brave TV : Irène Grosjean (presque nonagénaire) ou la vie en abondance Twitter Pinterest Facebook