Georges Barbarin, l’optimiste créateur Né en 1882, disparu en 1965 Georges Barbarin a été connu avant guerre pour ses écrits ésotériques, mais il était aussi tout à la fois poète et écrivain. Que s’est-il passé pour qu’en 1936 il devienne l’un des pères du mysticisme expérimental, qui permit à des milliers de lecteurs de trouver le pourquoi du sens de la vie ? Son langage pur et clair a ainsi ouvert la voie spirituelle à d’innombrables personnes qui sentaient confusément leur besoin« d’autre chose », et il a ainsi touché tous les publics, les plus simples comme les plus cultivés. La vie, par le plus grand des hasards, lui permit de rencontrer une personne tout à fait exceptionnelle nommée Grace Gassette. Celle-ci, née fortement handicapée, était tuberculeuse et presque aveugle et avait recouvré la santé par l’application de moyens naturistes mais aussi spirituels. Elle exprime bien cela dans un ouvrage de 1950 « Ceux qui ont vu le changement en moi ne voulaient pas admettre que par les pensées l’homme peut guérir son corps. Quand j’ai cité le Christ, tous ont dit que, lui, était une exception. » Elle dit encore : « Tout ce que j’ai fait était le résultat de ma conviction ferme, que j’étais guidée et, que ma prière était exaucée » (La santé Physique-Mentale-Spirituelle aux Editions Astra). Georges Barbarin avait été imprégné par une éducation religieuse stricte qui ne laissait place à aucune familiarité avec un Dieu d’Amour. L’attitude de Grace Gassette et surtout l’appréhension qu’elle avait du domaine métaphysique avait de quoi surprendre et remettre en question ses idées sur la question. – Il va écrire un ouvrage avec elle, nommé « La clef pour se réaliser » en 1936 et à partir de cette époque il va produire plus de 80 ouvrages qui vont connaitre un vif succès et cela par delà même nos frontières. – Il va inspirer plusieurs générations de lecteurs c’est-à-dire des millions de personnes, son seul objectif : faire connaitre la puissance créatrice de la pensée et son application pratique dans la vie quotidienne. Pour lui, nul doute, que ce que les chrétiens, juifs et musulmans nomment Dieu, n’est pas quelqu’un de distant, flottant quelque part sur son petit nuage mais, quelqu’un de proche et même d’intime, sur lequel on peut compter dans la vie quotidienne. – Il va jusqu’à affirmer qu’on peut entretenir une relation amicale avec le divin et cette proximité fait que la vie se transforme et devient un véritable jeu auquel nous sommes tous conviés. Oui, dit-il, l’univers est merveilleux et Notre Ami Intime répond toujours lorsque nous le sollicitons. Notre manière de voir ou d’envisager les choses nous ouvre des perspectives nouvelles qui nous permettent de croire que le destin peut se choisir et que nous ne sommes pas simplement ballotés par les circonstances externes. Oui, nous pouvons et devons vivre l’Abondance, cette conviction que dans l’invisible se trouve la réponse à toutes nos demandes. Cette perspective il l’envisagea toute sa vie et cela lui permit de faire face avec sérénité à tout un ensemble de problèmes ; comme pendant la seconde guerre mondiale où, il put secourir beaucoup de ses concitoyens à une époque où l’on manquait de tout. La foi qu’il revendiquait avait toujours un aspect pratique et sa mise en application n’avait rien d’égocentrique. On ne peut créer l’abondance qu’en pensant essentiellement à celle des autres ; l’abondance n’est pas la satisfaction de plaisirs personnels et matériels mais le sentiment que nous vivons déjà dans un lieu où il ne manque rien et où l’Ami pourvoit à tous nos besoins. Mais pour cela, il faut appendre à dissiper cet état d’esprit qui éloigne la réalisation de notre Foi : La peur. C’est elle qui est responsable de la haine, de la violence et des guerres. C’est la peur qui crée les frontières entre les individus, c’est la peur qui engendre le manque et nous fait vivre dans l’indigence. Georges Barbarin nous invite à apprendre à « déposer notre fardeau de peur » et à nous reposer sur les forces que l’Invisible nous apporte. Il faut nous en remettre totalement à cette fantastique énergie créatrice que notre Ami invisible met toujours à notre disposition. Les écrits de Georges Barbarin englobent tous les aspects de l’existence et n’invitent à aucune « inflation de l’ego » et s’ils évoquent ce que l’on considère aujourd’hui la loi de l’attraction ce n’est pas simplement dans un but « utilitaire » mais avant tout humaniste. Pour lui, nos pensées sont des graines que l’on confie à l’Ami Invisible qui va se charger de tout à la fois les faire germer, leur donner corps et réalité. Parfois, la réalisation prendra des voies surprenantes et ne sera pas exactement celle que l’on pouvait attendre, mais elle donnera toujours le meilleur pour nous et notre entourage Croire en l’existence de l’Invisible qui est Amour, paix et harmonie demande de poser un véritable acte de foi et de confiance. La plupart du temps notre esprit Cartésien n’admet aucune ouverture dans ce sens, cependant, la force créatrice présente dans toute la nature n’a pas attendu l’homme pour créer « un ordre merveilleux ». Pour Georges Barbarin cette force d’amour ne demande qu’une chose, notre disponibilité pour nous servir d’elle. Elle chemine avec nous telle une vieille compagne toujours prête à nous épauler dans la difficulté. Je connais une personne qui, frappée d’infortune était criblée de dettes et se trouvait sans emploi. Sa chance fut de comprendre que la vie n’avait pas qu’une dimension matérielle. A partir de cela elle afficha une confiance absolue en l’Ami dont parle Georges Barbarin ; dès lors non seulement, elle retrouva un travail gratifiant mais aussi par tout un tas « d’heureuses coïncidences » elle épongea ses créances et put apporter le meilleur d’elle-même aux services des autres dans le cadre professionnel. Mais ne nous y trompons pas, il ne s’agit pas là de techniques que l’on peut apprendre sur le net ou ailleurs mais l’application d’une « autre manière de vivre sa vie » en le faisant de façon beaucoup plus providentielle. Sa vie se transforma quand elle comprit, comme Georges Barbarin, qu’elle ne cheminait jamais seule. Quelqu’un, ami des heures difficiles, comme l’évoquait Barbarin, l’accompagnait et lui faisait entrevoir une dimension de l’être qu’elle n’avait jamais connu auparavant. En fait, Georges Barbarin n’a jamais voulu se prendre pour un gourou et, lui pensait que ses écrits permettraient au lecteur de découvrir l’existence providentielle qui se cachait dans le quotidien Georges Barbarin ne créa aucune « école » de pensée. Il ne désigna aucun successeur pour délivrer un enseignement quelconque. Il savait une chose : c’est que l’Ami qui avait cheminé avec lui toute son existence était celui que chacun d’entre nous peut connaitre dans son cœur. Aujourd’hui, son petit-fils nous le rend toujours « présent » sur le site « les amis de Georges barbarin » où l’on peut retrouver des écrits. Bien qu’ayant plus de cinquante ans, ils sont toujours d’une brûlante actualité. Vous allez vous passionner en prenant contact avec la pensée fluide, rayonnante et lumineuse de Georges Barbarin et vous comprendrez à quel point ses pensées parlent aux femmes et aux hommes de notre temps. Roland Reymondier Ecrivain aux éditions Dangles