Il n’y a pas de « méthodes qui guérissent »

Photo Acteur-Nature – Partout sur internet ou dans les conversations au sein des magasins de produits sains vous trouverez quelqu’un pour vous parler d’une méthode de soins naturelle qui marche bien et qui est plutôt  » tendance ». Ainsi,

pour la nutrition, vous avez la méthode « Kousmine », « Montignac »,  » Ohsawa »,  » Seignalet » « Cétogène » mais encore les méthodes « ostéopathiques », « Feldenkrais »,  « Mézières », « iridologique », « naturopathique » et pour le sujet que nous traitons actuellement:  la méthode  » Buteyko ».

En fait, nous croyons toujours à l’intervention de quelqu’un, d’une médecine providentielle, d’un médicament miracle qui viendrait à notre secours.

Il faut impérativement savoir que la santé obéit à des lois physiques, physiologiques, psychologiques et environnementales qui doivent impérativement être respectées. Toutes ces « méthodes » ne sont valables que dans la mesure où elles n’ont pas l’arrogance d’afficher une guérison mais un art de vivre sain.

La médecine hippocratique

Prenons comme exemple la « méthode du docteur Paul Carton ». Cette approche se différencie de la médecine conventionnelle dans la mesure où elle définit différemment les causes de maladies. Pour Carton les causes réelles de toutes les maladies proviennent d’une immunité réduite par une mauvaise hygiène se traduisant sur le plan alimentaire, cadre de vie, activités physiques, mentales, sociales, professionnelles.

A son époque, par exemple, la tuberculose faisait des ravages. Plutôt que de suivre la prise de remède de cheval de son époque- c’est le cas de le dire puisque on invitait les tuberculeux dans les abattoirs pour une prise journalière de sang de cheval – Paul Carton faisait stopper les comportements nuisibles pour la santé.

Par exemple, il préconisait d’éviter l’alcool, la viande et particulièrement le sucre qu’il qualifiait d’aliments meurtriers.

Pour cette affection, repos, diète ou jeûne ainsi qu’une bonne exposition au soleil et à l’air étaient les remèdes qu’il préconisait.

L’organisme ainsi purifié de ses excès congestifs et donc toxiniques peut renforcer son immunité tout en améliorant sa condition physique en adoptant tout simplement une vie saine et équilibrée conforme aux lois générales de la nature.

Carton recommandait d’éviter, sauf urgence, les changements brutaux car  » l’organisme s’habitue à ses poisons ». Il estimait, non sans un certain bon sens, que beaucoup de médicaments et vaccinations prescrits sans absolue nécessité n’ont qu’une action symptomatique et accessoire et parfois plus néfaste que bénéfique pour le corps  car ils peuvent retarder la guérison ou la rendre seulement apparente et temporaire.

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