Pour soulager et guérir: toutes les médecines sont bonnes! Photo maladie Wikipédia – Par le Dr JL Dervaux – Nous avons vu précédemment que l’œcuménisme thérapeutique consiste à réunir et combiner tous les types de médecine dans le but de soulager et guérir le patient. Mais, quels sont les moyens dont nous disposons ? La médecine conventionnelle Elle cible surtout les mécanismes et les symptômes de la maladie et agit par l’intermédiaire des médicaments classiques ; ces médicaments ont leurs avantages : essentiellement l’efficacité, mais aussi leurs inconvénients : les effets secondaires. Il faudra donc utiliser le médicament le plus proche du mécanisme de votre maladie, celui qui présente le moins d’effets secondaires, et suivre scrupuleusement la posologie et la durée du traitement. Les médecines alternatives Je préfère pour ma part les appeler complémentaires. Les trois principales sont l’homéopathie, les oligo-éléments et les plantes ( phytothérapie, aromathérapie, compléments alimentaires etc…) mais il y en a beaucoup d’autres. Les oligo-éléments : ce sont des substances qui, en très petites quantités, facilitent les réactions métaboliques de notre organisme. – Les oligo-éléments dits de terrain régulent notre « terrain fonctionnel », c’est-à-dire notre tendance à aller vers tel ou tel type de maladie. – Les oligo-éléments complémentaires complètent leur action pour une catégorie donnée de maladie. L’homéopathie : soigne, on le sait, le mal par le mal. – Les remèdes de diathèse agissent comme les oligo-éléments terrain, mais sont plus délicats à déterminer et à mettre en œuvre et doivent être, à mon avis, réservés aux professionnels. – Les remèdes symptomatiques, agissent sur les signes de la maladie en fonction de : leur cause, leurs accompagnant, leurs déterminants… La phytothérapie, qui fait partie d’un grand tout appelé naturopathie, vise à équilibrer le fonctionnement de l’organisme par des moyens jugés « naturels » : régime alimentaire, hygiène de vie, phytothérapie, techniques manuelles, exercices, etc…La phytothérapie proprement dite soigne par les plantes sous leurs différentes formes : teintures mères, nébulisats, huiles essentielles… ; tout comme les médicaments classiques, elles agissent surtout sur le ou les mécanismes de la maladie : il y a des plantes sédatives, anti-inflammatoires, laxatives…On pourrait citer aussi l’herboristerie qui occupe une bonne place dans ce domaine. – Toutes ces thérapies ne seront employées qu’avec l’accord de votre médecin traitant : pas d’arrêt d’un traitement médical classique sans avis préalable ; par ailleurs il faudra faire la balance entre l’efficacité du traitement et la gravité de l’affection. Les thérapies non médicamenteuses. – Elles sont multiples et variées et peuvent être distinguées suivant : leurs buts : essentiellement physique (physiothérapie) ou bien psychologique (sophrologie) leurs modalités : passive (acupuncture) ou plus active (rééducation). – Ce type de thérapie devra être adapté à chaque situation ; il sera censé compléter mais en aucun cas remplacer le traitement médicamenteux. La prévention. La prise en charge préventive complète l’action de la prise en charge curative ; elle est de deux ordres : la prévention spécifique à chaque type de maladie, sous forme de « conseil à la carte » consistera d’une part à éviter certaines circonstances ou situations favorisant l’accentuation de la maladie, d’autre part à pratiquer un « entretien » de l’organe ou de l’appareil en cause. une prévention d’ordre général, qui aura pour but, en combinant des conseils d’hygiène physique et mentale, de tonifier le physique et de calmer le mental. – Prise en charge curative et préventive ont pour corollaire une surveillance conjointe médecin-malade : pour le malade : carnet de bord, surveillant les symptômes et notant les effets de traitement ; pour le médecin : check-up régulier, clinique et examens complémentaires ; – but : suivre les effets d’un traitement le plus léger et le plus efficace possible ; Ce but sera obtenu en utilisant les bonnes tactiques de combinaison des différentes médecines, ce qui fera l’objet du prochain entretien. Dr JL Dervaux