Les troubles de l’endormissement Photo Literie Ott – Les insomnies du début de la nuit sont le trouble du sommeil le plus fréquent : plus de 60 % des insomniaques s’en plaignent. Par définition il faut plus d’une demi-heure pour trouver le sommeil. Deux mécanismes sont en cause : -L’anxiété vespérale est la cause la plus fréquente : on repense aux événements de la journée passée, ce qu’on a mal fait, on le regrette, on tente de le refaire on craint les événements de la journée à venir : on les voit démesurés. Ce trouble n’est pas lié à l’heure ou au lieu : il commence lumière éteinte et yeux fermés ; le combat pour trouver le sommeil est perdu d’avance : il faut se lever, avoir une activité, attendre la nouvelle envie de dormir qui ne manquera pas de revenir. Il n’est pas non plus lié à l’âge : le vieillissement n’accentue pas la latence d’endormissement. Que faut-il faire ? Il faut tout faire au cours de la soirée pour se mettre en dehors de ses soucis quotidiens ; relativiser les choses, rechercher des dérivatifs à ses pensées… Il faut faire un traitement de fond de l’anxiété : allopathique non benzodiazépinique (buspirone) ; alternatifs : Mn- cobalt, lithium, Argentum nitricum ; aubépine, valériane, passiflore. Concernant l’insomnie proprement dite : ignatia + coffea 9 CH, 5 granules le soir. manganèse (2 jours par semaine), aluminium (tous les soirs), pour les difficultés d’endormissement. Teinture-mère d’escholtzia californica (le pavot de Californie) – 50 gouttes le soir au coucher, Valériane : 2gélules au dîner, 2 au coucher. -Dans tous les cas : Il ne faut aller se coucher que lorsque l’on ressent le besoin de dormir, pas avant, et mettre en pratique les différents conseils d’hygiène du sommeil. Si l’on doit à toute force prendre un somnifère, prendre un » inducteurs du sommeil » non benzodiazépinique (zolpidem, zopiclone). Dr JL Dervaux Ouvrage de référence : « Les troubles du sommeil. » ; Editions Dangles. Coup de coeur à une petite entreprise artisanale spécialiste du sommeil : La literie Ott