Troubles du sommeil : l’éveil précoce Dr JL Dervaux – C’est une insomnie de fin de nuit, se situant au moment de « l’atterrissage » du sommeil. Le réveil définitif est trop précoce, bien avant l’heure habituelle ou prévue : il se fait vers trois ou cinq heures du matin sans possibilité de se rendormir, car la « machine à broyer du noir » se remet en route. Ce qui aboutit à un sommeil de courte durée, insuffisant, non réparateur. Le sujet a alors bien du mal à » assurer » la soirée. L’éveil précoce est souvent associé à des réveils nocturnes ; il survient essentiellement sur un caractère psychologique perturbé : tendance à la déprime voire à la dépression ; caractère anxio- dépressif s’il y a association éveil précoce- réveils nocturnes. L’insomniaque voit alors en noir la journée qui s’annonce : pour lui tous les matins sont les petits matins de son exécution capitale. La durée du trouble est variable : temporaire en cas de déprime réactionnelle à : deuil, séparation, maladie… durable en cas de dépression constitutionnelle familiale. Que faut-il faire ? Prendre en compte le terrain dépressif causal : En ce qui concerne les médecines alternatives : En homéopathie : pour les éveils précoces avec angoisse Nux vomica ou Arsenicum album + Gelsemium 9 CH, 5 granules au coucher. En oligothérapie : Cuivre-or-argent, associé au lithium à la dose de 2 à 3 ampoules par jour. En phytothérapie : Passiflore, HE d’orange amère ou millepertuis, prise de 100 mg d’HTP, précurseur de la sérotonine, et de la mélatonine, contenu aussi dans griffonia, une plante africaine, au moment du coucher. Le traitement allopathique sera mesuré, par exemple : amitriptyline (Laroxyl®), 20 à 30 gouttes le soir au coucher. Dr JL Dervaux Ouvrage de référence : « Les troubles du sommeil. » ; Dangles