Existe-t-il un régime anti-cancer ? (1ère partie) Photo Wikipédia Otto Warburg – La stratégie thérapeutique qui consiste à « affamer » le cancer est celle que l’on voit se profiler actuellement. Selon une étude de l’Université de Californie à San Francisco, le sucre constitue le risque majeur pour ce qui concerne le développement des cancers. Cependant, on sait depuis de nombreuses décennies que les cellules cancéreuses se développent grâce au glucose. Plus les aliments provoquent une glycémie élevée, plus fort est le risque; ils déclenchent la sécrétion d’insuline et le facteur de croissance de l’insuline (IGF-1), deux hormones qui augmentent surtout la croissance des cancers. Des chercheurs utilisant des rats ont découvert qu’un régime riche en protéines et en glucides réduit la glycémie, l’insuline et la glycolyse, ralentit la croissance tumorale, abaisse l’incidence de la tumeur et fonctionne de manière complémentaire avec les traitements existants, sans perte de poids ni insuffisance rénale. Un tel régime peut donc être à la fois un traitement prophylactique et anticancéreux novateur. Les sucres sont fortement liés aux cancers en tant que cause mais surtout parce qu’ils nourrissent les cellules cancéreuses une fois la personne malade. C’est en fait la chose la plus importante à retenir quand on veut améliorer les résultats des traitements contre ces cancers. Tous les sucres si répandus dans nos régimes actuels mènent fatalement aux cancers par l’inflammation qu’ils provoquent dans le corps mais à certains endroits plus qu’à d’autres en fonction des personnes et de leur constitution. Les cellules cancéreuses ont essentiellement besoin de sucres Une fois que les cellules cancéreuses sont là, elles dépendent d’un apport constant en glucose dans le sang pour vivre et avoir de l’énergie et par contre elles sont incapables de métaboliser des quantités importantes de corps gras. Un article du docteur Otto Warburg (prix Nobel de médecine) en 1924 est toujours superbement ignoré. Il indiquait que la principale cause du cancer c’est le remplacement de la respiration de l’oxygène dans les cellules normales du corps par une fermentation de sucre. Le cancer, une question de métabolisme Bien que la communauté scientifique sache depuis très longtemps que les cellules du cancer se métabolisent de manière très différente des cellules normales, on fait toujours comme si cela n’avait aucune importance. En fait, le cancer a un métabolisme 8 fois plus important que celui des cellules normales. Ces dernières ont toutes besoin d’oxygène et force est de constater que les cellules tumorales ne tiennent pas compte de l’oxygène quand elles sont bien pourvues en sucres. Otto Warburg En 1924, le docteur Warburg émet l’hypothèse que le cancer et la croissance des tumeurs sont causés par des cellules tumorales générant principalement leur énergie par une assimilation de glucose sans présence d’oxygène. Ce processus se termine par une forme de fermentation ou encore une respiration anaérobie. Cette approche signifie que le cancer est lié a une fonction mitochondriale qui ne se fait plus normalement. Ceci est un fonctionnement inverse des cellules saines qui génèrent obligatoirement leur énergie par la décomposition oxydative du pyruvate. Cancer et manque d’oxygène Le docteur Warburg écrivait » le manque d’oxygène et l’acidification sont les 2 faces d’un même médaillon. Quand une personne à l’une, elle a l’autre. Quand une personne a un excès d’acidité, il y a automatiquement un manque d’oxygène dans son corps. Les substances acides repoussent l’oxygène contrairement aux substances alcalines qui, elles l’attirent. Un environnement acide est sans oxygène. Le simple fait de priver une cellule de 35% de son oxygène pendant 48 heures peut la convertir en cellule cancéreuse. Toutes les cellules saines ont la nécessité d’être fournies en oxygène. Les tissus tumoraux sont acides, alors que les tissus sains sont alcalins. Des pistes à explorer ! Certes l’alimentation est à revoir. L’éviction du sucre bien entendu est de rigueur. Mais faut-il faire ce que l’on nomme un régime cétogène, une alimentation macrobiotique ? Une autre piste est celle de la respiration et de l’alcalinisation du sang par le CO 2. Logiquement, on peut penser à Buteyko. (voir les 3 articles) Des plantes comme le lapacho, des compléments comme l’huile de foie de requin, la zéolithe, le germanium sont tout à fait acceptables et peuvent se légitimer. Cela vaut bien un autre article donc à suivre…. Roland Reymondier