La fatigue des seniors: essayez le garum armoricum Photo concours mannequins – Salon Seniors Paris – Les soldats romains antiques nous apprennent bien des choses y compris contre la fatigue. Goscinny dans la bande dessinée Astérix vante les secrets d’une potion magique dont un certain village gaulois résistant faisait un grand usage. En fait, à y regarder d’un peu plus près, ce n’est pas totalement faux. A Plomarc’h, actuellement, un camp gallo-romain a été reconstitué sur le site des cuves à garum. A peu près à la même époque qu’Astérix, des gaulois qui peuplaient le littoral breton, avaient une activité particulièrement originale en baie de Douarnenez : la fabrication de garum, un jus de poisson salé. En fait, la vraie potion magique non pas des gaulois seulement mais aussi des romains ! L’historien Michel Mazéas, ancien maire de la ville, décédé en 2013, a étudié les habitudes d’une légion romaine hébergée dans le Douarnenez de l’époque (relaté dans « Les Mémoires de la ville »). Selon lui, ces soldats raffolaient du garum des Plomarc’h car ce condiment, très riche, leur permettait de tenir. Il n’était pas rare, en effet, que le légionnaire parcoure 25 kms à pied par jour, un sac de 25 kgs sur le dos. Le site des cuves à garum des Plomarc’h est l’un des plus grands vestiges d’usine de salaisons d’Europe. Il a été mis à jour, incidemment, en 1948, puis entièrement restauré et mis en valeur dans les années 1980. Il comporte quatre bâtiments connus à ce jour. Le plus grand renferme onze cuves enduites de mortier de tuileau rose servant à la macération et cinq non enduites pour le stockage du garum, mis en amphores pour être affiné et livré. Le soldat romain : un infatigable athlète On peut aujourd’hui connaitre l’énergie dépensée par un soldat romain. Photo Wikipédia – Dans le cas d’un légionnaire : marche pendant 5 heures avec une charge de vingt kgs : 3000 Kcal ; installation du camp avec une heure de terrassement ou d’abattage d’arbre : 400 Kcal ; corvées diverses : 250 Kcal. A ces différentes dépenses d’énergie, il faut ajouter la dépense incompressible que représente le métabolisme basal, soit 1600 Kcal. En additionnant ces différentes valeurs on arrive à un total de 5250 Kcal. Autre estimation : la marche forcée de 74 kms, effectuée par les légionnaires de César, en 24 heures, sans bagage, avec un repos de 3 heures, correspond à une dépense individuelle de plus de 6000 Kcal. Quant aux travaux d’intérêt collectif, en l’absence de toute donnée quantitative, on peut estimer qu’ils devaient correspondre aux travaux effectués par les terrassiers ou les maçons au début de notre siècle avant toute mécanisation, travaux dont la dépense énergétique a été évaluée entre 4000 et 5000 Kcal par jour (27). De nos jours, seuls les sportifs, les recrues militaires et quelques rares travailleurs manuels peuvent prétendre à une dépense énergétique supérieure à 4000 Kcal par jour. L’alimentation du légionnaire, le blé, constituait l’alimentation de base du monde romain et en raison de son importance, une loi frumentaire en réglait la distribution gratuite, ou à bas prix, qui était faite au peuple. Les récoltes, placées sous la protection de Robigus (divinité romaine), auraient été insuffisantes si les territoires conquis, et en particulier la Gaule et l’Egypte, n’avaient contribué à approvisionner les greniers de Rome. L’intendance fournissait aux soldats du blé en grains, parfois concassé ou torréfié, de la viande fraîche, salée ou séchée, de l’huile d’olive, du sel et du vin de mauvaise qualité qui, mélangé à l’eau, formait un breuvage appelé posca, boisson acidulée, qui pouvait améliorer le mauvais goût éventuel des eaux de boissons. Dans la première moitié du 1er siècle av. J.-C, le légionnaire romain consommait entre 1000 et 1500 g par jour d’aliments fabriqués à partir du blé sous forme de bouillies épaisses, de galettes, de pain ou de biscuit. L’importance de la consommation frumentaire était du même ordre un siècle plus tard puisque chaque soldat absorbait encore dans l’année un tiers de tonne de blé c’est-à-dire entre 900 et 1000 g de blé par jour ou encore, d’un point de vue énergétique, entre 3000 et 3300 Kcal par jour. Davies fixe pour la même époque la consommation journalière de pain à 1350 g (2 pounds) soit encore l’équivalent de 3240 Kcal. Mais à cela, tous les jours, le garum s’affiche dans le menu sous forme de sauce un peu comme celle de soja actuellement. L’alimentation sous l’Empire Romain A l’époque que nous tentons de reconstituer, l’alimentation des Légionnaires romains différait peu de celle des populations civiles, tant rurales qu’urbaines. Comme une bonne partie des peuples méditerranéens, la base principale de leur alimentation reposait sur le trio : blé, huile d’olive et vin. Les Romains étaient avant tout de grands consommateurs de céréales. Le blé, dès les temps anciens de cet empire, constituait déjà la base de leur alimentation ; principalement utilisé sous forme de bouillies fraîchement moulues, d’où leur surnom « pultiphagonides », c’est-à-dire « mangeurs de bouillies », donné par leurs voisins Grecs du Sud de l’Italie. Ces bouillies sont essentiellement constituées à base d’orge, de blé, d’épeautre, de millet, et d’avoine. Ces céréales sont aussi consommées, mais moins fréquemment, sous forme de galettes. Le soldat romain va se nourrir différemment selon qu’il est en cantonnement, en camp militaire organisé (lors de sièges), ou en camp de marche temporaire. Dans les deux premiers cas, l’armée est statique ; donc l’alimentation va être très proche de celle des civils. Mais elle est très certainement plus diversifiée avec des rations de légumes et de viandes plus courantes. En campagne, et dans les camps de marche temporaire, lorsque l’armée se déplace, il en va tout autrement. La mobilité va primer, et dans ce cas, dépendre des ressources du pays. Ce qui peut être hasardeux… Cet approvisionnement risquant donc d’être très aléatoire, l’intendance fournira aux soldats leur subsistance de base. Elle assurera en conséquence un ravitaillement indépendant des risques liés aux territoires traversés pendant la durée de la campagne. Le légionnaire n’emporte que la ration de blé dont il a besoin pour la durée définie par le général. Bien sûr, il emporte avec lui d’autres petites choses indispensables, mais en moindres quantités, comme le sel, l’huile, la posca (sorte de vinaigre qui sert à désinfecter l’eau comme les petites plaies) et quelques « lucana », sortes de saucisses sèches qui, mastiquées pendant la marche, favorisent la salivation Probablement aussi quelques légumineuses comme de l’ail et des oignons, dont les textes nous parlent, en citant l’halène des soldats… Enfin, on sait également que lors de la préparation de certaines campagnes, des commandants ont demandé à leurs hommes de préparer des pains d’avance. Frugalité= force et santé A regarder un peu plus près leur alimentation, on se rend compte que les glucides sont fortement représentés mais pas ceux que l’on trouve dans notre diète actuelle. En fait, ce sont des hydrates de carbone complexes et principalement ceux du blé, qui brûlent lentement, parfaitement adaptés à notre physiologie. Complètes, les céréales sont moulues au jour le jour et comportent toutes leurs fibres riches en minéraux et vitamines. Etrangement, les principes alimentaires ressemblent à ceux trouvés dans la « méthode Kousmine », la bouillie de blé des soldats romains était agrémentée de garum tout aussi riche en oméga 3 que l’huile de lin trouvée dans la crème Budwig du matin. La cuisine ordinaire est essentiellement composée de céréales et de légumes : blé, orge, fèves, chou, cardon qui était l’ancêtre de l’artichaut, panais (une sorte de carotte blanche cultivée à l’époque en Germanie…) Le pain est l’élément principal de l’alimentation des Romains. Les boulangeries étaient nombreuses dans les villes, elles s’appelaient « pistrinum ». La plupart des romains obtenaient avec difficulté des produits frais. Dans les provinces, les légumes frais, la viande et les fruits étaient presque introuvables. De plus, les aliments étaient souvent avariés quand ils les mangeaient. Pour qu’ils se conservent bien, certains aliments étaient fumés, séchés, salés ou marinés. De ce fait, les romains aimaient particulièrement relever leur nourriture pour en masquer le goût avarié. Le sel était très recherché car c’est avec lui que l’on pouvait conserver les aliments. C’est lui qui permit la conception de légumes et poissons dénommés aujourd’hui lacto-fermentés. Avec eux, surtout le garum armoricum, le blé, le froment et l’orge, ils dominèrent le monde Antique durant plusieurs centaines d’années. L’alimentation principalement, végétarienne au temps glorieux des conquêtes, donnait des hommes musclés et endurants. Lorsqu’elle devint plus carnées, plus grasse, elle fit des légionnaires des hommes plus dodus, plus empâtés qui comme dans les dessins d’Astérix mangeaient couchés et de manière très désordonnée. Peut-on penser que la chute de l’Empire romain fut liée aux goûts carnés et à la luxure ? Il suffit de comparer le faciès d’un Néron empâté à celui d’un Jules César au visage fuselé pour comprendre que la nourriture de l’un n’est pas celle bien plus frugale du combattant qui conquis la Gaule. Le garum, un élément incontournable pour la force Notre corps est fantastique. Plus nous progressons dans la connaissance, plus nous observons l’infiniment petit et plus nous mesurons l’infinie complexité de son fonctionnement. Des millions d’échanges se font en nous, jour après jour, sans que nous en prenions conscience. Ils constituent autant de micro actions chimiques régulières, précises et ordonnées, par lesquelles les sept cent mille milliards de cellules qui nous composent transforment et utilisent l’énergie dont nous avons besoin pour fonctionner, maintenir leur intégrité et se renouveler. Le métabolisme intermédiaire : au cœur du syndrome métabolique Actuellement, nous savons qu’il n’y a pas un mais plusieurs métabolismes : Métabolisme général Métabolisme basal Métabolisme des protides Métabolisme des glucides Métabolisme énergétique Métabolisme des lipides. Tous ces métabolismes sont coordonnés entre le métabolisme intermédiaire. Son rôle : accélérer, freiner les échanges pour maintenir l’harmonie générale des processus. Ces échanges prennent la forme de micro-actions liées : 1) au effets des hormones. 2) aux actions de catalyseurs 3) A la présence énergétique de l’ATP et de l’ADP Photo Wikipédia Garum – Le garum armoricum est un ancien remède celte et repris par les romains puisqu’on en trouve la présence dans les ruines de Pompéi. Ce remède est utilisé pour le stress et la réduction de l’anxiété. Garum armoricum était autrefois utilisé par les anciens Celtes autour du 3ème siècle avant notre ère pour améliorer le fonctionnement du système immunitaire et de la résilience physique / émotionnel. Plus tard, les romains comptaient sur garum armoricum pour améliorer les fonctions physiques mentales et émotionnelles de leurs légionnaires. D’où provient le garum actuel ? Il est pêché dans les eaux profondes de l’océan atlantique. Les poissons ont un besoin réduit d’oxygène dans leur métabolisme spécifique, et ils ont aussi un métabolisme idéal pour les conditions environnementales stressantes et / ou sous pression. Ces derniers attributs physiques du produit permettent au garum armoricum de lutter tout à la fois contre le stress, l’anxiété et la fatigue métabolique. Un extrait fabriqué à partir du ventre et / ou le cerveau du poisson bleu peut être consommé comme un supplément. Le garum armoricum a été testé par le Dr Thomas Dorman de California Polytechnic State University en 1985. Il l’a trouvé efficace pour réduire les niveaux de stress face à des événements stressants. Il a également été prouvé qu’il améliorait la mémoire et surtout qu’il abolissait la fatigue Le garum armoricum a un niveau élevé de petits peptides qui sont susceptibles d’affecter le cerveau humain et le cerveau réagit alors de façon appropriée aux facteurs de stress physio-pathologiques. Garum Armoricum : tout vient des « peptides » Lorsque vous consommez garum armoricum comme un supplément, les peptides aident votre cerveau à percevoir comme moins stressant ces situations sociales et les conditions environnementales qui devraient normalement induire des niveaux importants de stress et / ou de l’anxiété. Ainsi, des situations stressantes ou d’anxiété sont plus faciles à gérer. Garum armoricum augmente également les endorphines, qui travaillent comme un opiacé naturel qui calme l’individu. Garum Armoricum et le métabolisme intermédiaire : Si, comme nous l’avons vu, le garum est fantastique pour l’équilibre nerveux, il n’en demeure pas moins, que les protéines contenues dans le garum sont tellement petites que le corps tout de suite peut s’en servir pour un plus d’énergie vitale surtout au niveau des enzymes et hormones. Ce sont ces éléments là qui ne fonctionnent plus lors de la présence d’un diabète de type 2 ou d’une insulino-résistance… Les polypeptides, des chaînes d’acides aminés très petites, vont entrer en fonction rapidement. Ce sont eux qui donnent cet effet de force et de vitalité comme pour la potion magique d’Astérix. Nous pouvons grandement remercier nos ancêtres gallo-romains et actuellement l’entreprise Yalacta qui se trouve à Caen, pas très loin du fameux village gaulois de nous fournir un garum thérapeutique formidable. Est-ce un hasard ? Ou bien, les ancêtres d’Astérix auraient transmis de génération en génération le fameux garum qui porte le nom actuel de Préventus ? (un vocable latin, curieux non ?) Roland Reymondier Conseiller en produits de nutrition