L’équilibre acido-basique fondamental pour la santé Photo Site Elixanatur –1ère partie– Quand on parle du danger de l’acidité dans le corps il faut se rappeler que cela touche essentiellement les tissus et non le sang qui ne doit lui, jamais trop s’alcaliniser et tendre vers une forme d’acidité ! Une tendance acide dans le sang est bonne et signe une tendance alcaline du corps. Le sang reste stable par le principe d’homéostasie, mais ce qui le perturbe le plus c’est plutôt une hyperventilation qui va alcaliniser toujours plus le sang et donner lieu à de la tétanie. Il existe souvent une grande confusion dans les esprits lorsque l’on parle d’équilibre acido-basique. Cela vient du fait que l’on confonde sang et tissus ! Or, pour comprendre ce que nous écrivons voici ce qu’il faut retenir : Lorsque le pH des tissus tend vers l’alcalose, le pH du sang tend vers l’acidose. Réciproquement, lorsque le pH des tissus mésenchymateux tend vers l’acidose, le pH du sang tend vers l’alcalose. Bien sûr les variations des valeurs du pH des tissus sont beaucoup plus amples que celles des valeurs du pH sanguin. Celui-ci est contraint de demeurer dans les mesures étroites compatibles avec la vie, et est aidé en cela par les systèmes tampons et la réserve alcaline. Il existe donc dans les tissus un grand mouvement pendulaire fait d’une tendance alternativement orientée vers l’acidose puis vers l’alcalose. Il existe parallèlement, mais de manière beaucoup moins marquée, le même mouvement orienté en sens inverse pour le sang. Les travaux de Louis-Claude Vincent montrent que l’état de santé idéal correspond à des valeurs du pH sanguin tendant vers l’acidité. Or le pH sanguin tend vers des valeurs acides lorsque le pH du tissu mésenchymateux tend vers des valeurs alcalines. Or, c’est pendant la période nocturne et matinale que ces conditions se réalisent de manière optimale. La période nocturne et matinale, lorsque l’homme est endormi, est la période de nettoyage du tissu mésenchymateux qui correspond au maximum d’acidose sanguine. C’est une période de nettoyage, qui est à une tendance à l’acidose pour le sang. Pour en savoir plus, lisez cet article de Christopher Vasey Notre corps oscille avec un rythme Yin-Yang nommé acido-basique qui sera différent en fonction des tissus et organes considérés et cela dans une totale interdépendance. L’ensemble étant le reflet d’une adaptation constante de la vie aux conditions intérieures et extérieures du corps, adaptation qui est une des conditions de la santé. Qu’est-ce que cela recouvre ? On appelle pH l’unité de mesure du degré d’acidité ou d’alcalinité d’une solution. Le pH est le chiffre mesurant le degré d’acidité ou d’alcalinité d’un liquide. Ce chiffre est compris entre 0 et 14. De 0 à 7 on parle d’acidité, le chiffre 7 correspond à la neutralité de 7 à 14 on parle d’alcalinité Alors, les liquides biologiques qui auront une valeur de pH inférieure à 7 seront appelés des solutions “acides”, et inversement les liquides biologiques qui auront une valeur de pH supérieure à 7 seront appelés des solutions “basiques” ou “alcalines. Comment cela se passe au niveau digestif ? Tout au long du tube digestif, les aliments vont être transformés et métabolisés, pour pouvoir être absorbés et assimilés par l’organisme. Ces processus chimiques de dégradation se font sous l’influence de sucs digestifs, qui vont imposer leur pH spécifique au bol alimentaire au cours de sa traversée du système digestif. Ainsi, au niveau de l’estomac, on trouve le pH le plus bas (donc le plus acide) de tout le système digestif. Ensuite l’acidité est corrigée par les sécrétions de l’intestin grêle, de la vésicule biliaire et du pancréas, qui ont tous trois des sucs digestifs alcalins. Les aliments redeviennent légèrement acides à la fin de l’intestin grêle et au niveau de la première partie du côlon (cæcum). Enfin, ils ont une valeur alcaline à la fin du côlon. Toutes ces valeurs du pH correspondent à une nécessité biologique. Les valeurs acides trouvées au niveau de l’estomac permettent l’action de la pepsine stomacale qui casse les protéines en polypeptides. Puis au niveau du duodénum, la trypsine pancréatique transforme les polypeptides en acides aminés, la lipase pancréatique dégrade les graisses après que la bile les ait émulsionnées, et l’amylase pancréatique prend la suite de l’amylase salivaire dans la déconstruction des hydrates de carbone. Toutes ces enzymes ont besoin pour agit d’un milieu alcalin. Enfin, au niveau du côlon, les valeurs légèrement acides du pH permettent le développement d’une flore bactérienne dite acidophile (c’est-à-dire qui aime l’acidité) qui est d’une extrême importance. C’est grâce à elle que peut se terminer la digestion des sucres et des protéines sous la forme d’une fermentation. Si pour un segment donné, ces conditions ne sont pas respectées, le travail des sucs sera amoindri, et le processus digestif correspondant sera incomplet. L’enchaînement des autres processus digestifs qui lui feront suite s’en trouvera perturbé. Il est donc d’une extrême importance que les différentes valeurs successives du pH du tractus digestif soient respectées afin de permettre le bon fonctionnement de l’ensemble. La flore » normale » de l’intestin a un caractère acide et c’est elle qui doit prédominer, lorsqu’elle devient basique cela n’est pas prédominer. Que se passe-t-il quand cela va mal ? Quand au niveau de duodénum le milieu est acide plutôt que basique la digestion des graisses, des sucres et bien entendu des protéines va être mauvaise et incomplète. Leur décomposition se produit dans l’intestin grêle et le côlon et on assiste au processus de fermentation anormal se traduisant par de la putréfaction responsable de constipation, de gaz et ballonnements. Les odeurs nauséabondes des selles sont le reflet direct de ce processus de putréfaction au niveau du gros intestin. Cela va créer une auto-intoxication que le foie va devoir neutraliser car quand les déchets « passent la barrière du foie » ils se trouvent alors dans la circulation générale et la langue prend un aspect chargé car le foie est débordé. D’où cela vient-il ? 1) Deux ennemis jurés de cet équilibre sont: le sucre qui favorise la prolifération bactérienne pathogène au niveau intestinal et la viande qui est responsable de putréfactions intestinales si communes dans notre société. 2) Une insuffisance de mastication qui débute la digestion des sucres lents et des protéines. Si les protéines carnées ne sont pas suffisamment mastiquées, elles sont mal digérées et fournissent un milieu favorable à la flore de putréfaction qui devient envahissante. Solutions possibles: La consommation de sucres lents et de fibres végétales constituent le vrai barrage contre les problèmes de putréfaction de l’intestin. Une consommation de céréales complètes, de légumes, de fruits (surtout les pommes) constituent de fabuleux moyens de lutter contre les putréfactions. Une langue chargée indique un foie débordé, alors vite: un lavement et c’est un belle solution. Acidité des tissus et ses conséquences Comme certains l’affirment, l’acidose lutte contre le cancer, mais cette acidose dont il est question c’est celle qui se développe dans le sang pas dans les tissus Un certain nombre de symptômes apparaissent peu à peu chez un organisme souffrant d’acidose tissulaire chronique. Ils s’installent peu à peu, et se fondent dans la vie quotidienne, si bien qu’ils sont rapidement acceptés comme faisant partie des petits troubles normaux de tout-un-chacun. Voici la liste des principaux problèmes liés à cette acidose: Fatigabilité surtout matinale Perturbations du sommeil entre 1h et 3h Régurgitation et pyrosis-Perturbation de l’appétit et boulimie-Constipation- Migraines fréquentes-Peau grasse (surtout au visage)-Langue chargée sur sa partie postérieure-Mauvaise haleine matinale-Amygdales hypertrophiées chez les enfants-Mains moites et froides (due à une sympathicotonie entraînant hyperthyroïdie fonctionnelle état adrénergique permanent)Transpiration abondante des pieds-Tendance à la transpiration (sueurs froides)Fragilité et moindre résistance au froid (tendance à s’enrhumer facilement)-Douleurs musculaires, muscles de la nuque et des épaules durs et douloureux-Bronchite chronique avec formation de mucus-Leucorrhées (pertes blanches)-Manque d’entrain, amertume pour le travail et d’une manière générale, toute maladie chronique s’accompagne d’un état d’acidose tissulaire. Mais certaines pathologies sont plus d’un type “acide”. Ce sont : les rhumatismes, le diabète, les affections rénales et vésicales, la maladie de Basedow, les maladies cancéreuses en général…. A suivre …. Roland Reymondier Conseiller en produits de nutrition – Ecrivain