Ménopause sans hormones (3ème partie)

Photo Wikipédia – Jane Fonda et son éternelle jeunesse ! – En 1965, c’est la parution du livre du docteur Robert  A Wilson   » Féminine pour toujours » qui fit se précipiter des milliers de femmes chez leur médecin à la recherche de l‘éternelle jeunesse féconde que semblaient offrir les précieux oestrogènes. Le mouvement était partit…rajeunir le système hormonal…la solution était trouvée…avec de l’urine de

jument….à voir http://www.soncheval.com/scandalepremarin.html

Donc le traitement n’est pas à partir de pisse d’âne mais de juments qu’on traite de manière pas très sympathique ..curieux ! Ne trouvez-vous pas ?

Bien entendu, les laboratoires et médecins prescripteurs n’ont jamais dit cela à leur patiente car ça ne les aurait surement pas trop fait rire.

Alors, on baptisa cette thérapie du nom de THS et c’est encore malheureusement une pratique courante.

Vous avez des bouffées de chaleur, vous êtes mal dans votre peau… on a la solution avec le Traitement Substitutif Hormonal... qui même si cela est en train de changer est encore de la pisse de jument.

Les choses se sont passées sans remous pendant des décennies.

Les hormones… une forme de scandale sanitaire qu’on occulte actuellement !
Et puis patatras…

Une publication venant du New England Journal of Medecine du 14 octobre 1993 relate que la prise d’oestrogènes sur une période de 5 à 10 ans après la survenue de la ménopause ne prévient en aucun cas d’une fracture de la hanche quelques années plus tard et cela parce que dès lors que l’on arrête la médication oestrogénique, la perte osseuse reprend ses droits et quand la femme atteint 75 ans et qu’elle est susceptible d’une fracture de la hanche, il n’a pas été constaté de différence entre utilisatrice et non utilisatrice de ce traitement.

En fait, pour obtenir un effet favorable, la prise d’oestrogènes ne devrait jamais s’interrompre. Cependant, le paradoxe est que cette prise non stop d’hormones accroît à long terme les risques de cancer du sein.

En 2002, une étude américaine  a révélé que des femmes qui prenaient des oestrogènes combinés à une progestérone présentaient plus de cancers du sein et d’accidents thrombo embolitiques (caillot) que les femmes prenant un placebo. Cette observation fut confirmée par une étude britannique, la Million women study menée sur plus d’un million de femmes de 1996 à 2001.

Les résultats sont concordants, il y a bien une augmentation du risque de cancer du sein avec un THS. Ainsi, au delà de 5 ans de traitement, une femme qui prend un THS voit globalement les risques de cancer du sein doubler par rapport à celle qui n’en prend pas.

Ne jouons pas aux apprentis sorciers, la nature a toujours raison

Actuellement, si le traitement substitutif hormonal reprend du service de manière silencieuse…avec de vraies hormones, il est de bon ton d’affirmer que l’on trouve des hormones dans le soja, le yam, le trèfle et là tout de suite il y a défiance…

Alors, il nous paraît judicieux d’affirmer qu’en aucun cas on ne trouve des hormones humaines dans les végétaux sinon ces derniers seraient des humains !

On parle volontiers de phyto hormones qui miment l’action des hormones sans en avoir les aspects négatifs.

Les plus connues d’entre elles sont: la diosgénine du yam, la génistéine et la diaidzéine contenues dans le soja, les extraits de maca qui stimulent la sexualité des deux sexes, les lignanes qui forment aussi une autre famille de phytoestrogènes qu’on rencontre dans le lin, le trèfle rouge ou l’actée à grappes noires.

Ce que la plupart d’entre nous ignorent, c’est qu’en fait ce sont des substances qui protègent du cancer et non qui le fabriquent… Alors, curieux paradoxe que de prendre des laitages parfois riches en vrais hormones qu’on donne aux vaches, de suivre des traitements aux hormones et de prendre la pilule…. et de déclarer… » moi je ne prend plus de soja… car il contient des hormones cancérigènes » alors que des études concordent pour affirmer que les phythoestrogènes protègent vraiment  et pour preuve:

Pour celles et ceux qui veulent en savoir plus :

Roland Reymondier
Conseiller en produits de nutrition

Congrès « AGIR POUR LA SANTE NATURELLE » AIX-LES-BAINS