Probiotiques ! Et, si tout venait du ventre ? Photo site Vugariz.com – Ce sont Metchnikoff (chercheur de l’institut Pasteur) et Tissier( pédiatre ) au tout début du XXè siècle qui ont été les premiers a avancer dans leurs travaux des propositions scientifiques au sujet de l’utilisation probiotique des bactéries. Cependant le mot « probiotique » ne fut utilisé qu’en 1960 pour désigner des substances produites par des « microbes » qui favoriseraient la croissance de micro organismes. En 1989, un chercheur du nom de Fuller a redéfini le terme comme suit : « Un probiotique est un complément nutritionnel microbien vivant qui a un effet positif sur l’animal hôte en améliorant son équilibre intestinal. » Le mot « probiotique » est relativement récent et il signifie « en faveur de la vie ». Il est actuellement utilisé pour désigner des bactéries associées à des effets bénéfiques chez l’homme et les animaux. Le rôle prépondérant de la flore intestinale Les bactéries sont toujours présentes dans le tube digestif de l’homme dans lequel on trouve 400 espèces différentes. En fait, les cellules bactériennes dépassent de 10 fois celles des cellules de tissus formant l’ensemble du corps humain. Le rôle bénéfique de la flore intestinale a été mis en évidence par des travaux de 1994 où l’on présente ce qu’on a appelé « résistance à la colonisation » comme un mécanisme utilisé par les bactéries toujours présentes pour éviter la colonisation des intestins par des « microbes » récemment ingérés. Actuellement, on sait que les bifidus et les cultures lactobacilles jouent un rôle fantastique dans la stimulation de la flore intestinale. Il est tout à fait possible de favoriser cette stimulation par la consommation de yaourts et d’autres bactéries lactiques comme celles que l’on rencontre dans la choucroute. Les bactéries utiles, présentes dans le colon, sont très exigeantes par rapport à leurs besoins en substances actives. Le meilleur leur est tout juste assez bon. Ces « anges gardiens » ne se sentent vraiment bien au sein de la population bactérienne que s’ils peuvent « ripailler » au milieu du groupe de vitamines B. C’est seulement dans ces conditions qu’ils peuvent grandir et s’épanouir et remplir les tâches essentielles de gardien et de contrôleur qui leur incombent. Le tout premier complément alimentaire efficace est né en 1951 C’est cela que découvrit en 1946, à la sortie de la seconde guerre mondiale, une thérapeute nommée Solange Le Hir en utilisant les vertus de la levure de bière fraîche. En fait, les effets positifs de la levure de bière fraîche sur la digestion sont multiples. De très nombreuses observations nous permettent de voir, par exemple, que les cellules de levures vivantes sont capables de « capturer » les « microbes » pathogènes et elles surpassent même les spécialistes de l’hygiène à savoir les bactéries lactiques. C’est en cherchant comment déshydrater la levure de bière fraîche sans l’appauvrir ni la dénaturer que quelques années plus tard, madame Le Hir fit naitre en 1951, Lyophilevure, le tout premier « probiotique » lyophilisé du laboratoire Carrare. Ce produit est aussi l’un des premiers compléments alimentaires issus de la lyophilisation. Cette nouvelle technique de déshydratation à basse température permet de conserver la matière tout en préservant l’ensemble de ses actifs. Le Laboratoire Carrare se caractérise ensuite par une grande capacité d’innovation et par l’attention qu’il porte au bien-être des Hommes. La levure de bière est une sorte de collègue des bactéries lactiques et devient intéressante après sa désintégration, lorsqu’elle a été forcée de libérer la richesse condensée et retenue de ses substances de croissance. C’est Pasteur qui reconnut en son temps toute l’importance des bactéries lactiques. Pour faire pousser et multiplier les nombreuses cultures de cellules dont il avait besoin pour réaliser ses essais, il ne connaissait pas de sol nourricier meilleur que son « bouillon de culture » fait de levure de bière qui est devenu par la suite célèbre et copié des centaines de fois. Au travers de la prise de levure de bière lyophilisée, un gain de bactéries lactiques utiles a pu être confirmé de nombreuses fois ; l’effet régulateur sur la population du tube digestif en bactéries a été à chaque fois souligné et ce, par des scientifiques de par le monde entier. Il a été prouvé à maintes reprises que la prise de levure de bière entraînait une nette détoxification de l’appareil digestif (Dr Erwin Becher) et ensuite les Dr Freund et K Martens qui purent observer la disparition de colibacilles par une simple prise de levure de bière. Metchnikoff soutenait l’idée suivant laquelle nous subissions le phénomène de maladie et vieillissement à cause d’un phénomène d’auto-intoxication intestinale. Même si ses allégations ont paru exagérées, c’est la recherche actuelle qui vient les légitimer. Reconnaissons que, dans nos civilisations, les problèmes qui se déroulent dans nos intestins se révèlent un lourd fardeau pour notre bien-être. Notre alimentation est bien souvent pauvre en fibres qui permettent une bonne vitalité intestinale. D’autres facteurs, comme le manque d’activité physique, une mauvaise nutrition et l’abus de médicaments antibiotiques, apportent un dangereux déséquilibre intestinal. Cela engendre la prolifération de germes pathogènes responsables du développement de cancers. L’intestin, pilier de notre immunité L’intestin se compose de cellules d’une surface digne d’un terrain de football. C’est là que le contact avec le monde extérieur est le plus puissant, là que la confrontation avec « l’étranger » est la plus grande. De nombreuses toxines ou agents pathogènes arrivent dans le corps par le biais de la nourriture, ils sont les auteurs de dégâts auxquels l’appareil digestif humain est sans cesse confronté. Notre intestin est peuplé de mécanismes de défense totalement autonomes et très sensibles qui forment les premières barrières face aux invasions des toxines et des germes bactériens. Les Dr Kousmine et le Dr Seignalet ont désigné ce qu’on nomme dysbiose intestinale comme la cause initiale de toutes les formes de pathologies modernes. Ainsi les « plaques de Peyer » jouent ici un rôle clef. On peut se les représenter comme une sorte de centre de recrutement et d’apprentissage pour les cellules de défense. De nombreux examens ont prouvé que certaines substances trouvées dans la levure de bière ont l’immense pouvoir d’activer les plaques de Peyer. Il s’agit ici de composés comme le zymosan ou le glucane que l’on rencontre dans la paroi des cellules de levure. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle l’effet immunostimulant ne s’observe qu’avec de la levure de bière vivante. Son effet immunitaire consiste dans l’activation du système phagocyte mononucléaire. Il en résulte une meilleure protection contre les infections bactériennes ainsi qu’un effet inhibiteur des tumeurs. La levure de bière a été évoquée comme un recours contre la maladie de Crohn. Des tests fait à partir de levure de bière fraîche laissent supposer une amélioration de la qualité de vie des patients atteints d’inflammations intestinales chroniques. Des essais thérapeutiques ont démontré que des patients dont l’intestin était fort détérioré ont très bien réagi à la levure de bière telle que préconisée par madame Le Hir et ont pu considérablement réduire les quantités de médicaments comme les glucocorticostéroïdes aux terribles effets secondaires. De la levure de bière aux probiotiques actifs Fort de 40 ans d’expérience positive avec la levure de bière lyophilisée, le laboratoire Carrare, en 1994, proposa les premiers probiotiques actifs Ce n’était pas alors un effet de mode, mais un véritable engagement éthique comme ce fut le cas pour la levure de bière lyophilisée. L’expérience acquise depuis longtemps permit de sélectionner les meilleures souches de bactéries viables pour le tube digestif et avec une totale innocuité et là, il nous faut affirmer que les résultats sont à la hauteur de ceux rencontrés par la levure vivante. Que peut-on attendre des probiotiques ? – Ils préviennent la diarrhée due à certaines bactéries et virus – Ils luttent contre l’helicobacter pylori et ses complications – Ils sont une barrière contre les maladies inflammatoires et troubles intestinaux divers – Ils préviennent et retardent l’apparition de certains cancers – Ils résolvent les problèmes de constipation – Ils restaurent la réponse immunitaire – Ils sont une barrière vivante contre les phénomènes d’allergies – Ils sont bénéfiques contre les maladies cardiovasculaires – Ils s’avèrent être une protection contre les troubles de l’appareil génito-urinaire – Ils sont bénéfiques à l’encontre de vaginoses bactériennes – Ils neutralisent bien souvent les candidoses vaginales – Ils sont une barrière contre les infections urinaires Ce sont les magasins de diététique qui furent et sont toujours les initiateurs de ce type de produits et, comme vous pouvez le lire, ils ont en cela quelques décennies d’avance sur les autres avec, en plus, une large expérimentation. Acteur-Nature