Réveillez la force de votre esprit ! (méthode Coué suite) Photo article « Le bonheur est un choix »-Huffingtonpost.fr – » La première faculté de l’homme, ce n’est pas la volonté mais l’imagination. L’homme n’est pas ce qu’il veut mais ce qu’il imagine ». Une multitude de désordres physiques et mentaux sont le résultat d’autosuggestions inconscientes voire négatives qui viennent directement de notre imagination. Si ces formulations « marchent » si bien, c’est qu’elles sont « entretenues » involontairement par un conditionnement subconscient. Tous les jours, des milliers de messages « arrivent » dans nos cerveaux et vont s’y fixer sans effort et donc vont se « concrétiser ». La plupart des pensées « négatives » marchent simplement parce qu’elles n’ont eu aucun effort pour se fixer dans le mental. Pour transformer cela, il faut par un autre acte « d’imagination » et non de volonté, influencer le subconscient. Il faut donc reconditionner ce subconscient par des formulations suggestives conscientes et positives. Comment procéder alors ? Il nous faut comprendre qu’une bonne autosuggestion est toujours verbale. Il faut impérativement la faire de manière machinale et surtout sans le moindre effort. Elle doit « entrer » mécaniquement dans l’inconscient par l’oreille afin qu’elle agisse. Dans cette logique, la parole joue un rôle fondamental. Il faut « parler » au subconscient, penser positivement ne suffit pas. Il faut savoir que pour influencer le subconscient, il ne doit jamais y avoir « effort », cela doit se faire de manière purement machinale…. Principes de bases et lois qui régissent le mental C’est Charles Baudoin, ami de Coué, et très grand psychanalyste Jungien qui sut en son temps dégager un certain nombre de lois et principes qui régissent les méthodes d’autosuggestion et ont pour fondement l’influence déterminante de l’imagination sur le physique et le moral de l’homme. 1) Quand la volonté et l’imagination sont en conflit, c’est toujours l’imagination qui l’emporte sans aucune exception. Cela se nomme la loi de l’effort converti, que Baudoin formula ainsi: lorsqu’une idée s’est emparée de l’esprit au point de déclencher une suggestion, tous les efforts que le sujet fait pour résister à cette suggestion ne servent qu’à l’activer. 2) L’imagination peut et doit être conduite. Elle doit donc être éduquée… 3) On ne peut penser qu’une seule chose à la fois. 4) Toute pensée occupant uniquement notre esprit devient vraie pour nous et a tendance à se transformer en acte. 5) La fin étant pensée, le subconscient se charge de trouver les moyens de le réaliser. C’est la loi de la finalité subconsciente.. 7) la suggestion ne vient jamais des autres. En fait, elle ne peut exister qu’à la condition de se transformer en autosuggestion. C’est nous qui nous implantons une pensée, pas quelqu’un d’autre. De manière pratique : D’abord utiliser la parole car c’est par elle que vont se « fixer » les suggestions au niveau subconscient. L’idéal c’est de le faire de manière machinale, mécanique et sans effort. Le paradoxe: exécuter cela sans chercher à fixer son attention. Il faut prononcer avec les lèvres de manière extrêmement audible pour entendre les paroles et la phrase trouvée par Coué est la suivante: » Tous les jours et à tous point de vue, je vais de mieux en mieux » Exprimée 20 fois le matin au lever et 20 fois le soir au coucher, elle est un puissant levier pour activer le subconscient… Confectionnez une cordelette à vingt noeuds, de telle manière que vous puissiez égrainer la phrase de manière spontanée sans avoir à la penser. Chaque fois qu’on ressent tant une souffrance physique que morale, il faut s’affirmer aussitôt qu’on va la faire disparaître. Pour cela et les yeux fermés, en passant la main sur le front quand cela touche le moral ou sur la partie douloureuse si l’on a à faire à quelque chose de physique, il faut répéter très vite avec les lèvres les mots » ça passe, ça passe, ça passe… » et cela aussi longtemps qu’il le faut !!! Ce qui conditionne la réussite de cette pratique La réussite dépend avant tout de la capacité que l’on a, à « abandonner » au subconscient les formulations qu’on pourra lui donner. L’idéal, c’est de faire cela sans aucun état d’âme et une fois ‘l’opération » du matin et du soir bien formulée, retourner à ses occupations et ne plus y penser. La réussite est alors liée à une forme de latence qui est dès lors génère un état fécond pour libérer les forces subconscientes… Y penser continuellement ne contribue nullement à ce que les choses arrivent, c’est même tout le contraire. Les principales causes d’échec * Vouloir trop bien faire. Quand on met trop d’ardeur, trop d’enthousiasme, trop de sentiments, trop de positif, trop de visualisation…. c’est la loi de l’effort converti qui se met en place, alors non seulement nous n’avons pas la chose désirée mais le contraire. * Ressentir un sentiment positif. La véritable « imprégnation » subconsciente ne demande aucune participation « affective », elle ne demande pas un ressenti quelconque pour que l’effet se fasse ressentir. * Faire cette pratique de manière compulsive L’idéal c’est de se cantonner à faire cela le matin au lever et le soir au coucher. Il faut ne plus du tout s’en occuper, en dehors de ces moments là. * Faire appel à des forces « occultes » Une pratique d’autosuggestion ne demande pas de faire appel à des forces venues d’une autre dimension. Il ne s’agit nullement d’une pratique ésotérique. Il s’agit simplement que notre conscient « influe » de manière constructive le subconscient et pas d’une pratique occulte… Nous possédons en nous une force d’une puissance incalculable. Lorsque nous la dirigeons d’une manière consciente et sage, elle nous donne la maîtrise de nous-mêmes et nous permet non seulement de nous soustraire à la maladie physique et à la maladie morale, mais encore de vivre relativement heureux, quelles que soient les conditions dans lesquelles nous pourrions nous trouver… Roland Reymondier Conseiller en produits de nutrition Suite de notre premier article : « Emile Coué : le père de la pensée positive » A lire ou relire sur le site : « C’est quoi le bonheur ?«