-BIEN ÊTRE -Nature Actualités Bien-être automne Bien-être été Bien-être hiver Bien-être printemps BIO Herboristerie les arbres médecins Les plantes médicinales Mieux vivre au fil des saisons Phytothérapie Plantes Plantes du Dauphiné Thèmes A savoir sur la phyto et l’aromathérapie Par Bernard.Burlet Le 28 février 2020 Les végétaux permettent d’obtenir actuellement comme autrefois des résultats thérapeutiques permanents, alors on peut se demander pour quelles raisons la phytothérapie et l’aromathérapie ont connu au cours des siècles des périodes tantôt fastes et d’autres où elles sont tombées dans l’oubli. Image par Richard Revel de Pixabay – C’est sans doute parce qu’actuellement et qu’à tout instant de l’histoire de la médecine on a cru souvent avoir trouvé la panacée définitive ou la méthode idéale qui surpasserait définitivement toutes les autres. Une récolte irréprochable Enfin, il nous faut savoir que pour posséder leur pleine activité les plantes doivent avoir été récoltées avec art et en temps opportun, qu’elles ne doivent pas avoir reçu de traitements chimiques et aussi qu’elles proviennent de terrains et de climats déterminés. Les terrains et climats influent sur la nature des végétaux. On comprend donc que les plantes médicinales sont obligatoirement soumises à des influences telluriques, géologiques qui en déterminent l’activité. On connait la supériorité du thym de la Réunion, de la Cannelle de Ceylan, du lavandin de la Drôme. Le chiendent et la guimauve du nord sont bien plus fournis en mucilages que leurs homologues du Midi. La digitale riche en glucosides sur les sommets élevés devient inerte dans les pays plats et humides. Un savoir unique de professionnels La phyto et l’aromathérapie sont bien conditionnées par le savoir, la conscience professionnelle des récoltants, la rigueur scientifique et la probité de tous ceux qui aux divers stades jouent un rôle dans la préparation et la conservation de multiples formes pharmaceutiques. Nous avons cette chance dans le réseau diététique conseil, c’est de pouvoir compter sur des fournisseurs aguerris dans ce domaine. Car, ne nous voilons pas la face, les échecs thérapeutiques sont possibles. Ils furent et ils sont encore par ignorance mis au passif de la méthode et non de la qualité des plantes mises à disposition. Enfin, si la phyto et l’aromathérapie connaissent parfois une période d’indifférence ou de mépris c’est qu’on nous pousse à ne croire pour ainsi dire qu’aux analyses. Les bases scientifiques ont longtemps manqué pour expliquer l’action positive des plantes et huiles essentielles. Cependant, depuis quelques années la phyto et l’aromathérapie ont auprès des médecins et de l’opinion publique un regain de faveur et cela elles le doivent aux travaux scientifiques publiés: études phytochimiques, chromatographies, analyses capillaires, examens radiologiques…. Les détracteurs reprochent encore à certaines préparations leur manque de précision et leur inégale activité dus à des vices de récolte ou de préparation. Mais, force est de constater qu’en s’adressant de plus en plus à la fabrication loyale, aux pharmaciens, aux naturopathes, aux herboristes connus pour leurs compétences, on est en droit de reconnaître qu’on est loin d’avoir des produits de basse qualité ! Certaines méthodes actuelles rendent possibles non seulement l’identification et l’analyse qualitative mais aussi dans certains cas des certitudes sur l’âge du produit. Il est donc relativement facile d’utiliser des préparations efficaces et stabilisées. Pour obtenir un plein effet des plantes, il faut surtout que les indications aient été parfaitement posées et les plantes et huiles essentielles choisies judicieusement. Fort heureusement pour nous, la plupart des plantes dites médicinales sont toutes pourvues de nombreuses propriétés parfois très diverses. Une plante, une huile essentielle peut être antiseptique, tonique, antispasmodique, diurétique, anti rhumatismale car en fait ce n’est pas un médicament. Ainsi, dans les anciens ouvrages le millepertuis trouvait des indications multiples: catarrhes bronchiques, asthme, bronchite, cystite mais jamais on ne signalait qu’il pouvait soigner la dépression. Et bien actuellement le millepertuis n’est plus vu comme un élément » général » mais comme un agent de guérison des bleus à l’âme et de la déprime. Les procédés empiriques de culture et de récolte ont été remplacés par des données scientifiques rigoureuses permettant d’obtenir une composition chimique constante. Le moment et les modalités de la récolte se révèlent par ailleurs d’une importance capitale. Les fleurs, les feuilles, les racines, les écorces possèdent un maximum de potentiel à certaines époques de l’année. Leurs principes actifs varient au cours de la croissance.Telle partie devra être récoltée à maturité, telle autre avant le stade adulte. Leur activité est de plus, subordonnée à certaines précautions observées pour les recueillir. De façon générale, les propriétés des plantes sont d’autant plus marquées que les plantes sont plus fraîches. Ce que l’on nomme EPF (extrait de plantes fraîches) en magasin bio correspond à un critère d’efficacité en ce domaine. Il existe encore ce que l’on nomme des sucs de plantes fraîches qui, s’ils ne sont pas très connus, demeurent des produits exceptionnels. Le traitement des plantes médicinales conditionne leur valeur thérapeutique. Un séchage mal fait entraîne une déperdition importante de principes divers: glucosides, alcaloïdes, essences précieuses. Le lieu d’origine n’est pas anodin… Ainsi actuellement beaucoup de producteurs de spirulines sont localisés en France…c’est en tous cas mieux qu’en Chine mais pourtant c’est très loin d’être idéal car on le sait bien, les meilleures spirulines viennent d’Afrique ou encore de l’Inde comme celle de notre partenaire Natésis... La spiruline trouve sa pleine efficacité avec le soleil ardent des pays les plus chauds et c’est cela qui est à prendre en compte. Actuellement, les partisans de la phyto et de l’aromathérapie peuvent se réjouir, ils possèdent de vrais preuves scientifiques de la valeur de ces thérapeutiques et constatent que la science actuelle a déjà prouvé dans la majorité des cas que » les anciens avaient raison ». Le but de la médecine par les plantes Il n’est pas dans l’idée des naturopathes de dire que les plantes vont tout guérir mais améliorer chaque jour d’avantage, par l’usage des plantes et huiles essentielles, l’état général donc le » terrain », c’est un objectif reconnu par tous. L’action des huiles essentielles et de ce que l’on nomme simples peut être à la fois lente et rapide. Leurs hormones en font les complémentaires de l’eau de mer, des algues marines, de l’argile dont les effets curatifs ne sont plus à démontrer. Il convient d’affirmer la nécessité absolue d’associer à tout traitement végétal les bienfaits d’une alimentation saine à partir de végétaux.…et là encore on a affaire à une autre médecine par les plantes. Roland Reymondier Conseiller en produit de nutrition Twitter Pinterest Facebook