Ces médicaments qui sont parfois de véritables scandales sanitaires ! Photo Editions Robert Laffont – Marine Martin est une femme normale comme celle que l’on croise tous les jours. Elle révèle au travers du livre qui sort ce jeudi 6 avril « DEPAKINE, LE SCANDALE, je ne pouvais me taire » dénonçant ce que les laboratoires peuvent quelquefois mettre sur le marché : de véritables poisons. Ils sont nombreux ces thalodomide, distilbène, Vioxx , Dépakine que l’industrie chimique nous prodigue depuis des décennies et qui sont tous nuisibles à la santé. On peut d’autant plus s’inquiéter qu’en fait, ces mêmes laboratoires, apportent leur concours pédagogique pour former les futurs médecins dont l’éthique risque d’être fort discutable. Elle est courageuse cette femme, Marine Martin, pour s’attaquer de plein front au groupe Sanofi car, comme pour le Médiator, la partie est loin d’être gagnée. (souvent, c’est le pot de terre contre le pot de fer). Mais aujourd’hui, c’est la dépakine qui est sur la sellette en raison de sa dangerosité pour le foetus lorsqu’il est pris par une femme enceinte. On estime qu’il y a un risque de l’ordre de 10% que l’enfant naisse avec des malformations physiques, ainsi qu’un risque de 30% à 40% d’atteintes neurologiques, se traduisant par des troubles autistiques, des retards intellectuels ou des difficultés de coordination. Les seuls chiffres officiels, publiés en août dernier par l’Agence du médicament (ANSM) et l’Assurance maladie (CNAM), font état de 14.322 femmes « exposées » à ce médicament pendant leur grossesse entre 2007 et 2014, qui ont donné naissance à 8.701 enfants vivants. La proportion de ces enfants atteints de troubles n’a pas été précisée. Auparavant, en février 2016, l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) avait évalué « entre 425 et 450 » le nombre d’enfants nés avec des malformations entre 2006 et 2014 après une exposition in utero au valproate. ( la molécule incriminée) Une nouvelle étude menée par la CNAM et l’ANSM doit évaluer le nombre d’enfants nés avec des malformations physiques après une exposition à un antiépileptique entre 2011 et 2014. Initialement annoncée pour « avant la fin de l’année » 2016, elle n’a toujours pas été rendue publique. Pour estimer le nombre total de victimes, Catherine Hill, épidémiologiste à l’institut Gustave-Roussy, s’est basée sur les données disponibles (ventes du médicament depuis 1983, nombre de grossesses et de naissances pour 2007-2014). Elle a ensuite extrapolé à l’ensemble de la période et retenu l’hypothèse d’environ 40% « d’enfants atteints », dans l’ignorance de la fréquence de l’association des deux types de problèmes » (physiques et neuro développementaux). Dans une estimation précédente, moins détaillée, l’épidémiologiste avait évoqué « plus de 12.000 » enfants nés avec des séquelles. L’estimation de 14.000 victimes est encore « prudente », a expliqué Catherine Hill à l’AFP, notamment parce qu’elle a fait l’hypothèse que le rapport entre le nombre de boîtes vendues et le nombre de grossesses exposées entre 1967 et 2006 était le même qu’en 2007. Or, « il est possible qu’il y ait eu plus » de grossesses exposées, car les précautions à prendre étaient encore moins connues avant cette date. Plusieurs actions en justice ont été lancées par des familles de victimes ainsi que par l’Apesac, qui reprochent à Sanofi de ne pas avoir informé les femmes enceintes des risques encourus par leurs enfants, alors qu’ils étaient « connus depuis le début des années 1980 ». La France qui protège les intérêts de ses laboratoires pharmaceutiques On peut tous être étonnés du fait que lorsqu’il s’agit de parler d’utiliser des plantes médicinales, il y a souvent des blocages car il est bien difficile de se procurer certaines plantes inoffensives sous couvert du principe de précaution. Cependant, que l’on puisse fermer les yeux sur des scandales aussi visibles montrent le crédit qu’on porte à une recherche pharmaceutique qui se confond avec la recherche de profit et ceci malheureusement au détriment de la santé de tous.. Acteur-Nature