Cop21 : et si on parlait du problème de l’eau ?

sipa_ap21702430_000009-592x296Photo site Jeune Afrique – L’un des plus grand lacs d’Afrique est-il en train de disparaître! D’ici 2050, le lac Tchad n’existera plus ! Le vrai problème écologique ne se poserait-il pas surtout au niveau de notre eau !
Cette préoccupation est-elle au rendez-vous de la COP 21 ?

Le physisien Vinh Luu n’a cessé d’affirmer de son vivant que le problème central du devenir de nos sociétés était avant tout celui de l’eau et bien entendu de sa qualité.
référence: http://changerdere.info/2013/06/17/la-memoire-de-leau-par-dela-les-sciences-vinh-luu-le-precurseur/

Le désert gagne du terrain sur ce qui constituait jadis l’une des principales étendues d’eau en Afrique. Comme vous le savez, les dernières données font état d’un effondrement de 90 % du niveau de l’eau par rapport à 1960. Dans le même temps, la superficie du lac est passée de 25000 km2 à 1350 km2 environ !!!…

Les changements climatiques, qui ont provoqué des sécheresses répétées et une baisse des précipitations, ont contribué à ce déclin.

Le lac Tchad n’en reste pas moins une source vitale au cœur des immenses terres arides du Sahel. Les populations riveraines subissent les effets de la régression du lac et de ses aquifères, comme le déclin avéré d’une végétation vivace qui renaissait autrefois chaque année. À cela s’ajoute la croissance démographique caractéristique de l’Afrique, qui a pour conséquence d’augmenter le nombre d’habitants tributaires de ressources hydriques et sylvicoles toujours plus rares.

Alors que le bassin du lac Tchad recouvre cinq pays et qu’il baigne des cultures et des appartenances ethniques diverses, le déclin de ses ressources a conduit à des crises humanitaires et des conflits sociaux dans la région. Certes, les tensions autour de ressources en eau partagées par plusieurs pays sont fréquentes, mais ce bien commun peut également servir à consolider des liens dans un même pays et par delà ses frontières, dans l’optique d’une coopération et d’une compréhension mutuelle.

Nous savons que le développement conjoint de ressources en eau partagées pérennise un bassin dans son ensemble. Quelles conséquences graves sur des millions d’êtres humains si le lac Tchad disparaissait totalement ?

En Californie, c’est une sécheresse sans précédent qui gagne du terrain  ( http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/actu/d/environnement-secheresse-californie-affaissements-sol-accelerent-59477//

Quant au Moyen-Orient, le problème de l’eau pourrait-il être une source de conflit majeur si les ressources venaient à manquer ?

Un article qui pose les bases d’une vraie réflexion: http://www.moyenorient-presse.com/?p=228

Cette belle ressource qu’est l’eau potable va devenir un enjeu majeur pour toute l’humanité. Le seul objectif de réduire la température mondiale de 2 degrés ne changera nullement la donne, il ne nous est plus possible de gaspiller cette richesse vitale…Le temps presse…

Le problème de l’eau ne serait-il pas celui qui compte le plus pour assurer un monde de Paix ?

Cela est-il bien perçu au niveau de cette grande manifestation parisienne sur l’écologie et la réduction de l’effet de serre? Une chose est certaine, la cause de l’eau potable pour tous, élément majeur pour la santé des populations, n’est guère évoqué dans les médias  Pourtant, dans les faits, c’est ce qui est majeur pour tous.

Acteur-Nature