Des légumineuses contre le cancer ! Photo Passeport Santé – On prétendait autrefois que les haricots secs étaient la viande du pauvre. En fait, il serait souhaitable de parler d’aliments de santé. Les légumineuses sont prodigues en protéines et ne contiennent que très peu de matières grasses saturées. Diverses études prouvent que les légumineuses possédant beaucoup de fibres sont l’un des meilleurs aliments contre tous types de cancers. Les haricots secs contiennent des nutriments- lignanes, isoflavones, saponines, acide phytique, inhibiteurs de la protéase- capables d’inhiber la croissance de tissus cancéreux. Il semble que ces complexes empêchent les cellules normales de devenir cancéreuses et font par là même obstacle à leur croissance. Les grains de soja sont d’excellentes sources de génistéine et de daidzéine, deux corps qui ont prouvé leur rôle protecteur face au cancer. Baptisés phyto-oestrogènes, ce sont des versions extrêmement faibles de l’œstrogène généré spontanément dans notre corps. Contrairement à ce qu’affirment les détracteurs du soja, il ne s’agit pas d’oestrogènes qui eux, sont fabriqués seulement par le corps. Aucun végétal ne fabrique des hormones humaines. Gardons notre sang froid quand certains médias véhiculent à l’encontre de cette légumineuse des informations alarmantes. Elle a plusieurs milliers d’années de présence dans l’assiette de l’homme sans engendrer aucun trouble qui soit. En fait, la génistéine et la daidzéine sont pour les scientifiques sérieux deux barrières à l’encontre du cancer du sein et de la prostate en inhibant l’activité de la testostérone et de l’œstrogène. Ce sont ces hormones sexuelles de l’homme et de la femme qui, au fil du temps, stimulent la croissance de tumeurs cancéreuses. On a pu constater que, chez les femmes d’origine latino-américaine, le risque de cancer du sein était réduit de moitié par rapport à leurs consoeurs d’origine européenne. Dans le cadre d’une étude, des scientifiques ont observé l’alimentation normale de 214 femmes américaines blanches, noires et d’origine latino-américaine. Ils ont trouvé que celles de la dernière catégorie mangeaient des quantités considérablement plus élevées de haricots secs : 7,4 portions par semaine, par comparaison à 4,6 portions hebdomadaires pour les femmes noires et moins de 3 portions par semaine pour celles de race blanche…. En analysant en détail les composants de l’alimentation traditionnelle des résidents d’un village situé non loin de Kyoto, des chercheurs ont constaté que les grands consommateurs de haricots de soja ou de ses dérivés –tofou, miso, et autres- présentaient des concentrations urinaires des plus élevées en isoflavonoïdes, substances dont nous avons vu qu’elles protégeaient du cancer du sein et de la prostate. Le miso a contribué aussi à diminuer chez les animaux autant les risques de développement que les risques de prolifération de tumeurs mammaires… Alors, à vos assiettes : pois cassés, pois chiches, azukis, lentilles, et produits issus du soja, voilà votre nouveau régime. En plus, vous pourrez largement diminuer votre consommation de viande. Acteur-Nature POUR EN SAVOIR PLUS : – Le MISO et quelques autres merveilleux remèdes du Japon traditionnel