Du mardi gras au carême Photo Amidiététique – Il y a correspondance entre Mardi Gras et la clôture du carnaval de Venise. Ce dernier dure une dizaine de jours et le sens originel était l’inversion de l’ordre social habituel. Ainsi les pauvres se déguisaient en riches et les riches en pauvres. Ce nivellement social permettait à chacun un grand rassemblement qui répondait au besoin d’oublier les soucis de la vie de tous les jours. En fait, le mot carnaval vient du latin «carnelevare» qui a pour signification« supprimer la viande » du fait qu’il avait trait à l’approche du carême, période de quarante jours où l’on devait se passer de tout produit d’origine animale. Le carême, origine du mardi gras… A l’origine on trouve le carême, période de jeûne de 40 jours avant Pâques, qui est le pendant des 40 jours de jeûne que Jésus fit au désert avant de partir en mission prêcher l’Evangile… Le carême prend naissance le mercredi des Cendres, cette année le 18 février pour s’achever le samedi saint. En d’autres temps, le mot «gras» désignait la chair. Les «jours gras» étaient aussi les jours charnels… Le carnaval, signe du renouveau dans la nature Les fêtes du carnaval se situent dans le passage de l’hiver au printemps, de la mort à la vie. Elles annoncent le renouveau de la nature avec la fantaisie et l’exubérance qui l’accompagnent. En fait, le carnaval est une survivance des fêtes antiques romaines, grecques et egyptiennes. Dans ces civilisations, pendant quelques jours, les esclaves devenaient les maîtres et les maîtres prenaient la place des esclaves… En utilisant déguisements et masques, chacun peut oublier pour un temps la misère, la maladie, la souffrance. Sur le plan biologique, comment cela se traduit-il ? Pendant tout l’hiver, quelque part « nous avons fait gras », non seulement au travers des fêtes de fin d’année, mais d’une alimentation trop riche en chair animale… C’est le moment choisi pour la dépuration de printemps… Les quarante jours qui viennent pourraient être salvateurs pour notre ligne, notre digestion, notre assimilation, dans la mesure où nous pourrions nous adonner à une alimentation plus végétale et vivante. Le carême n’est pas que « spirituel », il est fondamentalement biologique, un peu comme les marmottes qui « hibernent » pour mieux renaitre au printemps qui s’annonce… Acteur-Nature Pour en savoir plus : – L’eau de Sainte Rita, un élixir plus actuel que jamais – Equilibre et énergie au printemps