La Stévia : l’herbe douce au fort pouvoir sucrant ! Photo Stévia Natura – Depuis quelques années, la stévia est présentée comme édulcorant et c’est bien dommage ! L’extrait de stévia, quant à lui, est ce qui est considéré comme édulcorant. Cela gomme tout l’aspect thérapeutique qu’elle possède. Actuellement, les industriels du sucre ont bien compris que si le consommateur se détournait du sucre il fallait trouver une parade : une stévia industrielle. L’aspect thérapeutique n’entre pas dans leurs considérations ! Les gens veulent un substitut au sucre, on va leur en fournir. Pour cela nul besoin d’aller chercher une plante traditionnelle d’Amérique du Sud alors que les cultures « intensives » abondent en Chine, un endroit de la planète qui n’est pas le lieu idéal pour que s’expriment les vertus de la stévia. La stévia a envahit les rayons des supermarchés comme l’a fait un temps l’aspartame ou les sucrettes qui remplacent le sucre industriel, mais là, on est loin du produit originel et c’est bien dommage ! Une plante qui soigne naturellement Tout d’abord, la stévia n’est pas un édulcorant comme l’aspartame, mais une plante merveilleuse qui pousse naturellement sur les haut-plateaux du Paraguay. Elle est connue dans ces régions sous le nom « d’Herbe douce » ou elle pousse en abondance aux abords de la frontière brésilienne. Cette petite plante se développe dans le sol sablonneux des hauts plateaux et y atteint couramment une hauteur d’un mètre. Les Indiens Guaranis et ceux du Mato-Grosso l’utilisent depuis plusieurs siècles pour sucrer leurs aliments et leurs boissons, notamment le maté (autre plante tonique que les Jésuites ont utilisé comme substitut du thé lors des invasions espagnoles et portugaises). La stévia trouve diverses applications médicinales et entre dans la préparation de pansements favorisant une cicatrisation rapide. Elle est utilisée dans la confection de remèdes contre l’hypertension artérielle et contre le diabète. Dans l’époque précolombienne, les indiens du Paraguay et du Brésil avaient adopté la stévia pour ses vertus édulcorantes et médicales. A la fin du dix neuvième siècle, un botaniste sud américain découvrant cette plante l’a nommé eupatorium rebaudianum . Cependant, en 1905, un autre chercheur, Bertoni, lui attribue le nom de stévia rebaudiana Bertoni. Ce qui fait la valeur de cette petite merveille La feuille séchée de stévia est, suivant la région et le climat, dix à trente fois plus édulcorante que le sucre de canne ou de betterave. Mais, là où elle excelle, c’est que bien que totalement dépourvue de calories, les glycosides de Steviol possèdent un pouvoir édulcorant jusqu’à quatre cent fois plus important que le sucre. Les glycosides de Steviol n’influencent pas la glycémie. Il se trouve que c’est le contraire, elle fait baisser ce taux dans le plasma. Le principe actif de la plante repose sur une famille de molécules complexes qui portent le nom de glycosides de stéviol . Ce sont des molécules constituées de glucose, de sophorose et de stéviol. Cette molécule complexe et encore d’autres constituants interviennent dans l’incroyable douceur de la stévia si appréciée dans le monde entier. Le paradoxe européen La commercialisation de la plante, en tant que denrée alimentaire, n’est pas autorisée en Europe et vous savez pourquoi ? Simplement parce qu’elle n’est pas consommée de façon significative en Europe avant 1997. Dès lors, elle ne peut être vendue que : • Comme plante d’ornement au consommateur final • Comme matière première aux professionnels pour fabriquer la substance qui en est extraite. Depuis décembre 2011, les glycosides de stéviols (E960) sont admis comme édulcorants au niveau européen. *les glycosides de Stéviol (même la DGCCRF se mélange les pinceaux) sont des substances de 40 à 300 fois plus sucrées que le saccharose. Ces édulcorants relèvent de la réglementation relative aux additifs alimentaires. L’arrêté interministériel du 26 août 2009 qui avait autorisé en France l’utilisation du rébaudioside A (purifié à plus de 97%) en tant qu’additif pendant deux ans a été remplacé par le règlement (UE) n°1131/2011 qui autorise les glycosides de stéviols au niveau communautaire. Seuls les extraits purifiés constitués principalement (à raison de 75% au moins) de stéviosides et/ou de rébaudiosides A et pas moins de 95% de stévioside, rébaudiosides A, B, C, D, E, et F, stéviolbioside, rubusoside et dulcoside sur la base de la matière sèche sont autorisés comme édulcorants.* Toutes les stévia ne se valent pas Quand on voit toute l’attention que portent les fondateurs de la société Stévia Natura et aussi Guayapi Tropical, sur l’origine et la qualité des produits finis, on se rend compte qu’on est à mille lieux des préoccupations des chefs de l’industrie sucrière. D’autant plus que leur recherche qualitative les incite à proposer une stévia qui puisse se produire en France et cela avec tout l’intérêt tant écologique que biologique que cette exploitation pourrait avoir. Comme nous l’avons vu précédemment, la stévia est beaucoup plus qu’un simple édulcorant et c’est pour cette raison qu’on ne comprend pas pourquoi, bien qu’on ait pas constaté de problèmes pathologiques, cette plante ne soit pas en vente libre comme le ginseng ou d’autres qui viennent de lointaines contrées. Le danger toujours présent de l’aspartame Actuellement, c’est l’aspartame fabriqué industriellement en Chine qui détient la palme des édulcorants chimiques. En fait, ce dernier est particulièrement nocif pour tous par le fait qu’il peut faire augmenter une concentration de phénylalanine par quatre et par là même majorer de 300% la tyrosine, un acide aminé issu du métabolisme de la phénylalanine. De nombreux enfants Outre-Atlantique boivent des litres de soda ligth et sont ainsi affligés de maux de tête, de dépressions, de nausées et même de crise d’épilepsie. L’aspartame stimule la physiologie cellulaire du cerveau, du foie, des reins, du pancréas et des glandes endocrines. Certains chercheurs vont jusqu’à affirmer qu’une stimulation prolongée des glandes mammaires serait propice au développement de cancer du sein chez les femmes…. L’aspartame est autorisé, la plante stévia dans son intégralité ne l’est pas, cherchez l’erreur ! Pourquoi nous faisons confiance en Stévia Natura L’attention que porte cette PME de Clermont-Ferrand sur un produit comme la stévia est vraiment étonnante. Chez eux, il y a un vrai engagement éthique qui de loin dépasse la simple présentation d’un édulcorant tel que la grande consommation veut bien nous le présenter. Ce qu’il est primordial de savoir sur la stévia La stévia ne se réduit pas à son pouvoir sucrant même s’il est important. Cette plante est un fongicide. Les patients souffrant de candidoses disposent avec elle d’un édulcorant sain. La stévia aide aussi en cas d’épuisement, de troubles digestifs, de variations de la tension artérielle, de maladies de peau et surtout de diabète. La stévia apporte un vrai soulagement aux personnes souffrant de surcharge pondérale et aux enfants hyperactifs sensibles à l’absorption de sucre qui génère une modification du sucre sanguin et dont le métabolisme cérébral peut être déséquilibré suite à la consommation d’édulcorants de synthèse. Remplacer le sucre par la stévia permettrait de prévenir de nombreuses maladies engendrées par la vie moderne tout particulièrement les caries. La stévia a encore d’autres possibilités, entre autres de renforcer le système immunitaire et de participer à l’accélération de la guérison des infections… Mais, à une époque où la surcharge pondérale gagne notre société tout entière, avec une montée en flèche du diabète, la stévia en tant que plante médicinale et meilleur substitut au sucre, devrait tout naturellement trouver sa place dans les meilleurs magasins de diététique de France. Bernard Burlet