Le lévothyrox, un scandale qui n’a pas de nom.

Photo site Doctissimo – Depuis que le tribunal d’instance de Lyon a débouté 4113 plaignants qui poursuivaient le groupe Merck dans le cadre de l’enquête lancée dans l’affaire du Levothyrox, les malades ne décolèrent pas.
Le laboratoire a toujours refusé de retirer le produit car il s’agissait surtout d’une affaire de gros sous. On allait pas bazarder des milliers de boites alors

qu’on se devait de les écouler.

Alors Mesdames et Messieurs, vous pouvez avoir des vertiges, des pertes de cheveux, vous traîner lamentablement avec le nouveau traitement, la justice a tranché… le laboratoire est dans son droit y compris celui de vous voir malade.

Et de déclarer » A ce stade il n’y a aucun effet indésirable dont la cause est liée au médicament. Les symptômes relatés sont classiques d’un dysfonctionnement thyroïdien, lié à une quantité de principe actif moins importante »
Imaginons simplement ce que Madame Buzyn aurait déclaré s’il s’agissait d’un médicament homéopathique: elle n’aurait pas décoléré en parlant d’une atteinte grave et d’une mise en danger des patients.
Et bien Madame Buzyn ministre de la santé se tait…Merck est le patron et avec sa puissance financière il se permet de négliger ces milliers de personnes qui doivent simuler car comme comprendre ces malaises autrement ?

Début avril des travaux franco-britanniques, publiés dans la revue Clinical Pharmacokinetics, avaient conclu que les deux formulations du médicament n’étaient pas substituables pour chaque individu: près de 60% des patients pourraient ne pas réagir de la même manière aux deux versions du médicament selon une nouvelle analyse des données fournies par le laboratoire lui-même à l’Agence nationale de sécurité du médicament: une conclusion que celle-ci n’avait pas commentée.