Les laboratoires inventent-ils de nouvelles maladies? Editions Odile Jacob – C’est en tout cas la question posée dans le Point du 26 mars 2015 à la suite d’un ouvrage collectif: Le livre-choc « La Vérité sur vos médicaments », rédigé par 32 spécialistes, démonte quelques ententes entre les laboratoires et des médecins. Édifiant ! Déjà en 1938 l’écrivain Georges Barbarin ne déclarait-il pas ? » La médecine est tellement intelligente qu’elle a inventé de nouvelles maladies, qui n’existaient peut-être pas avant leur découverte, mais qui, du jour de leur invention subjective, prirent corps objectivement » Il ne croyait pas si bien dire car voici ce que l’on peut lire dans l’ouvrage: « À partir de symptômes non spécifiques, on peut créer une maladie. À l’aide de conférences de consensus, de groupes d’experts, d’incitations plus ou moins sourdes, on invente un concept qui devient une maladie correspondant à un médicament. » et d’ajouter ceci « On peut aussi augmenter artificiellement la fréquence d’une pathologie » Pour ne citer qu’un exemple qui nous vient à l’esprit: N’avez-vous pas remarqué que depuis quelque temps on assiste à une épidémie d’ostéoporose ? Cette pathologie était pour le moins exceptionnelle dans les années 1960 et il fallait des signes bien précis comme la fameuse bosse de bison pour la légitimer. Aujourd’hui, une simple densitométrie qui montre effectivement un vieillissement osseux quand on a dépassé la cinquantaine et, voilà que toute femme devient victime d’ostéoporose qu’il va falloir bien sûr traiter…. Dans un autre registre, toujours dans les années 1960, on parlait peu de ménopause. On préférait le terme désuet de « retour d’âge » et on trouvait cela normal…. Actuellement, c’est une pathologie … qu’il faut traiter avec….. l’aval des laboratoires. Cela fait penser au Dr Knock » tout bien portant est un malade qui s’ignore » mais c’est aussi un sujet désigné pour faire des profits juteux… Acteur-Nature A lire aussi sur Acteur-Nature : – « Le silicium naturel, fondamental pour la santé » – « Le silicium : colloïdal ou organique ? »