Louison Bobet : maillot jaune, mais aussi apôtre de la thalassothérapie. Source Wikipédia – Louison Bobet a été un maillot jaune d’exception mais aussi un des pères de la thalassothérapie française. Le Tour de France, comme chaque année, va enchanter le cœur de millions de téléspectateurs. Cependant, il y a fort peu de chance pour que l’on puisse voir figurer un français sur le podium d’arrivée. Dans les années 1950, nous avions un coureur d’exception : Louison Bobet, 3 fois vainqueur du Tour de France (1953-1954-1955). Louison Bobet, Louis Bobet de son vrai nom, est né le 12 mars 1925 à Saint-Méen-le-Grand. Cycliste français professionnel de 1947 à 1961, enregistrant cent vingt-deux victoires durant cette période, il décroche le titre de champion du Monde en 1954. S’il commence sa carrière en 1947, champion populaire et courageux dans l’effort, Louison Bobet arrive à ses fins en 1953, en remportant le Tour de France à sa sixième tentative, malgré l’absence de Fausto Coppi. Il bâtit son succès dans l’étape Gap-Briançon, en lançant une offensive dans le col de Vars où il lâche Gilbert Bauvin, et termine son récital dans le col d’Izoard. En 1954, la même escalade lui permettra à nouveau de remporter l’étape de Briançon et de consolider définitivement sa première place au classement général devant le Suisse Ferdi Kübler. Signalons simplement que, dans le col de l’Izoard, figure une stèle à son attention qui prouve les incroyables qualités de grimpeur que possédait Louison Bobet. Cependant, pour ce qui concerne les Acteurs Nature, c’est le 10 août 1962 que ce coureur, de la même dimension qu’Anquetil ou Hinault, débute sa reconversion professionnelle en créant le Centre de Thalasso Louison Bobet. C’est le 10 août 1962, que Louison Bobet créa le centre de thallasso Louison Bobet et cela après avoir renoncé au cyclisme en 1961 suite à un accident de voiture. Ce centre de Thalasso, lorsqu’il est crée en 1962 à Quiberon, est le premier du genre en France. La reconversion de Louison Bobet vient du fait que si l’accident l’avait fortement diminué sur le plan sportif, la cure d’eau de mer le rétablit totalement dans ses fonctions vitales. Par cela même, il devint « le champion de la Thalasso » comme il fut le champion cycliste d’exception des années 1950. Son centre de Quiberon est le premier du genre en France et c’est aussi pourquoi avec le temps il est devenu le meilleur centre de thalassothérapie Louison Bobet se dopait-il ? On dit de lui qu’il avait une hygiène de vie très stricte. Quant à savoir s’il prenait des substances prohibées, à cette époque, elles ne pouvaient qu’être des amphétamines ou de la cortisone. Cependant, difficile de savoir car ce n’est qu’à la suite de révélations faites sur Anquetil qu’on sut dans les années 1960 que ces substances étaient présente dans le peloton…. Il fallut la mort de Tom Simpson dans le Ventoux en 1967 pour que l’opinion publique prenne la mesure de ce phénomène … Cependant, l’étendue des «dégâts » n’est vraiment apparue qu’avec le dopage généralisé imposé par Amstrong, mais ceci est une autre histoire. On est cependant très loin des produits (comme l’EPO), largement utilisés ces dernières décennies. Quelques faits troublants : La liste des vainqueurs de la Grande Boucle morts avant l’âge de la retraite est assez impressionnante. En se limitant à l’après-guerre, on citera Fausto Coppi, vainqueur en 1949 et 1952, tué par la malaria à 40 ans, Hugo Koblet, vainqueur en 1951, mort dans un accident de voiture « volontaire » à 39 ans, Louison Bobet, premier de 1953 à 1955, décédé d’un cancer à 58 ans, Jacques Anquetil, lauréat en 1957, 1961, 1962, 1963, et 1964, lui aussi mort d’un cancer à 53 ans, Gastone Nencini, vainqueur en 1960, à nouveau terrassé par un cancer à 49 ans, Luis Ocana, vainqueur en 1973, s’est suicidé alors qu’il n’avait que 48 ans enfin, Marco Pantani, victorieux en 1998, est victime le 14 février 2004 d’une « intoxication aiguë de cocaïne » dans un hôtel de Rimini (Italie), son village natal. Il venait d’avoir 34 ans. Laurent Fignon, double vainqueur du tour de France, quant à lui, nous a quitté à l’âge de 50 ans en 2010…. Les énergisants non dopants du sportif Excellent article que celui trouvé dans Le point, cependant notre objection est la suivante : -les produits naturels se trouvent-ils cantonnés dans l’univers de la pharmacie comme cela est écrit dans l’article ? Bien sûr qu’en magasin de diététique nous avons l’éleuthérocoque, la rhodiole, les trois plantes, ginseng, ginkgo et tribulus (article : Ces merveilleuses plantes chinoises) parfaitement standardisées, mais aussi guarana ortie prêle et, pour les sportifs avertis le fameux celloxygène…. Cependant, reconnaissons que cet article est tout à fait louable La phytothérapie du sportif Le Point.fr – Publié le 27/06/2014 Nous aurons l’occasion de revenir dans un prochain article sur le thème de la diététique du sportif telle que nous la voyons dans les milieux Acteur-Nature. Bernard Burlet