Comment le chardon-Marie peut sauver votre foie

Photo Ecole Lyonnaise plantes médicinales – C’est dans les années 1970 que des chercheurs de l’Université de Munich ont validé la réputation attribuée depuis la nuit des temps au chardon-Marie comme médicament traditionnel pour le foie. Ils ont identifié des agents pharmacologiques contenus dans les graines de sa fleur, en expliquant même en détail leur activité contre les toxines les plus dangereuses à attaquer le foie.

Au cours d’une série d’études à très grand succès, ils ont démontré que donner à des rats un produit chimique à action lente contre le foie tuait la totalité des cobayes au bout de 130 jours. Mais, si ces animaux recevaient également du chardon-Marie, ils survivaient presque tous.

Depuis, plus de 200 études montrent le fait que le chardon-Marie est un puissant traitement contre les affections du foie dont la stéatose ( très répandue actuellement: voir dossier) mais aussi les hépatites, les lésions hépatiques causées par les médicaments, voire la cirrhose avancée qu’on déclare souvent comme irréversible.

Une vaste étude allemande menée en 1992 rapporte les bienfaits de l’administration de chardon-Marie sur 2637 patients gravement atteints sur le plan hépatique. Après consommation quotidienne pendant huit semaines d’un extrait normalisé de chardon marie, 63 pour cent des sujets ont vu leurs symptômes disparaitre ( nausées, fatigue, perte d’appétit, distension abdominale). Ceci fut observé par des analyses de laboratoire qui confirmèrent que les taux élevés d’enzymes s’étaient effondrés. Même les foies hypertrophiés, dans plus de 60% des cas avaient repris leur volume normal.

Gilles Corjon dans son désormais ouvrage de base « se soigner par les plantes » affirme:

« La sylimarine est un mélange de composés flavonoïdes peu solubles dans l’eau, c’est pourquoi il faut privilégier d’autres formes extractives comme les extraits fluides ou des extraits standardisés en silymarine ».